jeudi 20 juin 2013

L'oiseau enchanté



Il y a une semaine, je me suis privée de l’obligation de la technologie. Rien de beau que de tenir soi même dans la profondeur des cieux,  tenir les pieds à terre, voir et tenir l’ombre de nos jours ;
Je me suis trouvée dans un temps printanier, ou les pigeons avaient laissé tombé leurs plumes sous nos toits, j’avais soudain l’impression que nous sommes tels ces créatures là ;
Qui volent au fil du temps, au fil de la vie entière, j’ai pris un moment de nostalgie qui me ramena vers ma tendre enfance … je garde amplement des souvenirs de tant de finesses que de tristesses. Je me voyais volé dans l’abondance de l’univers, ou je me trouvais loin de moi-même,  loin de virtualité et des sorcières,  
C’est de même ; quand on voyage dans le temps, on trace notre route vers les plus beaux jours du passé, vers les plus beaux avenirs qui sont en l’aire, qui paraissent lointains, mais qu’ils s’approchent en toute simplicité… des chemins qui mènent vers cette belle et élégante étoile, étincelante de loin, solitaire avec altitude
Je m’aurais dis cet instant là, « là ou j’irai dormir, à l’ombre du soleil, sur la terre, ou repose ma tête, mes yeux ainsi, je saurai que seul Dieu m’offrira son lit, et j’aurais le plaisir à le remercier » c’est ainsi que l’oiseau semble vivre.
On a toute une histoire qui semble se déguiser à cet oiseau granivore, amoureux de sa prétendante, amoureuse aussi de son chant, il se dit peux être je ferai mieux de la séduire encore et encore avec ma plus belle mélodie ; que j’entend gazouillé de ma fenêtre, sifflé des milliers de morceaux,  qui servaient à honorer mon toit en fleurs, ou des grands oiseaux migrateurs viennent pour grignoter les miettes et partent à jamais dans leurs envols

Vous savez, je suis heureuse aujourd’hui, je me retrouve dans un monde différent de celui que je connais,  des arbres se tiennent debout devant moi, des fleures rouges dévore l’eau que je jette sur leur sable déserté, des moineaux qui viennent volés un peu des gouttes de mon sots en plastique, il y a eu ce tableau magique qui emplit soudain mes yeux, ma maison devenue pour moi, mon plus beau endroit, j’aurais quoi dire encore, mais je préfère me limiter là.


lundi 10 juin 2013

le premier jour




Je suis dessus une montagne dont tous les vents me traversent
Il n’y a pas d’harmonie dans mon coeur ;
Que dans l’horizon ; à travers




Plus rien n’arrête mon regard ; qui va loin, ou presque à jamais dans ses rêves
De ce soleil de beau jour, frais, quand il se met à briller
A mon tour, mes yeux s’enflent à l’amour des pays ;
Que quand on voit que le ciel est seul et nous réunit
On sache que rien n’empêche d’aimer
Comme ce beau jour de notre odyssée ;
Comme l’amour d’une mère fatiguée
C’est clair, on a beaucoup de fruit à partager
Des pommes, des cerises, des raisins
Donner jusqu’a fleurir nos mains de générosité
Voilà donc ; Je salue ce beau jour de la matinée
Si tard le soleil se met à coucher
En poursuivant mon chemin, en souvenir d’un brin désuet
Je ne peux l’arrêter ;
A dix neuf ans, on a accueilli pas mal de jours
Mais on continue à vivre et à survivre
des tours sans retours,
on aime, et on s'aimera,
à ne jamais oublier notre premier amour