Aujourd’hui, c’est mardi,
Et je m’en vais mardi
Ce n’est plus la peine de me retenir
Ce n’est plus la peine de me quitter
Je m’en vais seule mardi
C’est étonnant, l’amour n’est plus fidèle ce soir
Et je m’en vais vers midi, quand le soleil sera au zénith
Ce n’est plus la peine de me fuir,
Ce n’est plus la peine de me garder
C’est très délicat d’aimer quand on ne m’aime pas
C’est délicat quand l’envie d’aimer devient fardeau sur soi
Et puis je m’en vais,
Ce n’est plus pareil aujourd’hui
Mes yeux ne sont plus verts de paradis
Mes yeux assombri qu’après minuit
Le clair lune m’a quitté, et je l’ai beau poursuivi
Le tonnerre n’a pas cessé, il m’a brusqué
Je l’ai vu, il s’est éclaté
Les fleurs ont poussés derrière mon dos
Ton cœur a éclaboussé, je le sais !
Je me suis vêtue de pardessus
Et je suis partie !
Où suis-je ? M’as
tu cherché depuis ?
Il est tard, ne me suis pas,
Il est tard, ça ne suffit pas
L’amour est assoupi dans l’ombre de mes nuits
Ton cœur n’est plus mon cœur, je m’en vais
àdieu à jamais !
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