mercredi 28 novembre 2012

Un enfant qui parle avec l'accent de mon pays



Ce n’est qu’un enfant qui parle avec l’accent de mon pays
Il disait à son tour : «j’en fais parti de ma patrie éblouie »
Il semblait très fort quand il plantait son drapeau déchiré
Il était là, il me parlait des gens qui lui ont fait tort
D’un monde dépendant d’un homme qui n’est pas le notre
C’est un enfant guerrier, qui parle avec l’accent de mon pays
 Vertu de sang, vertu de blanc
Emportant la gloire dans son grand cœur familier
Qui le mène jusqu’au bout de l’éminence,
 S’enfuir comme un étranger entre les bouts d’arbres se cacher
Loin de moi, il s’enfuit, criant liberté, liberté

Enfant, ne pars pas ainsi loin de ta famille
Ne t’emporte pas loin de tes amis
Le voyage est long et dure à jamais !
C’est pour les vieux à l’exil obligé
On en a besoin de toi aussi
Telle cette terre qui m’appartient demain et aujourd’hui !

 Ce n’est qu’un enfant qui parle avec l’accent de mon pays
Il disait à son tour, «  j’en fais parti de ma patrie éblouie »
Fière de son apparence, sombre et innocent
S’en alla vers les grandes hauteurs
Criant liberté, liberté

Enfant ! Il faudra que tu sois dans ton lit
Il fait déjà nuit, personne n’est dans le parage
Reviens donc à tes amis !

Il pleure avec une voix qui chatouillait les âmes perdues
Il bavardait seul avec la nature chantante liberté
La mer le consoler, la montagne le répondait
Du sud au nord, son accent porte en lui un adorable guerrier


vendredi 23 novembre 2012

Pourvu qu’on s’aime


Je veux qu’il vienne ce temps ou on apprenne,
L’amour à coup sur ou à coup dure,
Pourvu qu’on s’aime…





Ne m’abandonne pas en plein enfer, je ne peux achever notre liaison précaire
Je ne veux commencer une vie sans compère  
Pourvu qu’on s’aime

Après tant de patience, dont elle est devenu art de ma souffrance, apprendre à soigner avec le temps la carence de nos espérances…


Tu es qu’un vieux, dans mon alchimie du cœur, Je me suis habituée à l’hallucination de ta chaleur
Au fond de moi-même, des mystères, des troubles et des soifs, Le désordre dans l’esprit, fait souvent de nous « des surcharges »

L’amour qui ne veut sécher, ni enlever ma peine, sans toi, l’oisiveté était ma lourde fièvre,
Comme un ciel sans nuage… que l’espérance auquel garde le soir
Ne me laisse pas enviait des bêtes de leurs amours et leurs caresses…


Je veux qu’il vienne ce temps ou on apprenne,
L’amour à coup sur ou à coup dure,
Pourvu qu’on s’aime…