Il disait à son tour : «j’en fais parti de ma
patrie éblouie »
Il semblait très fort quand il plantait son drapeau déchiré
Il était là, il me parlait des gens qui lui ont fait tort
D’un monde dépendant d’un homme qui n’est pas le notre
C’est un enfant guerrier, qui parle avec l’accent de mon
pays
Vertu de sang, vertu
de blanc
Emportant la gloire dans son grand cœur familier
Qui le mène jusqu’au bout de l’éminence,
S’enfuir comme un
étranger entre les bouts d’arbres se cacher
Loin de moi, il s’enfuit, criant liberté, liberté
Enfant, ne pars pas ainsi loin de ta famille
Ne t’emporte pas loin de tes amis
Le voyage est long et dure à jamais !
C’est pour les vieux à l’exil obligé
On en a besoin de toi aussi
Telle cette terre qui m’appartient demain et aujourd’hui !
Ce n’est qu’un enfant
qui parle avec l’accent de mon pays
Il disait à son tour, « j’en fais parti de ma patrie
éblouie »
Fière de son apparence, sombre et innocent
S’en alla vers les grandes hauteurs
Criant liberté, liberté
Enfant ! Il faudra que tu sois dans ton lit
Il fait déjà nuit, personne n’est dans le parage
Reviens donc à tes amis !
Il pleure avec une voix qui chatouillait les âmes perdues
Il bavardait seul avec la nature chantante liberté
La mer le consoler, la montagne le répondait
Du sud au nord, son accent porte en lui un adorable guerrier
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