Ce grand chapitre qui domine ma vie, grandit dans ma
poitrine, s’y insère,
Telle est ma vie, rien n’est grand, rien n’est petit… mais
tout pèse, des tonnes de roses épaisses et célestes…
Je mets chacune dans un calice, dont je bois l’eau de leurs
étonnants pétales… chacune me tapisse mes lèvres par leurs couleurs avérés, des
nuances intermédiaires, et un parfum qu’est devenu l’air sulfurant …
Je vis dans un grand jardin, là ou j’y crois, là ou je ne
fais que attendre demain, cueillir, peut-être d’autres jolies roses…
Je ne fais aujourd’hui que descendre mon escalier, de haut
jusqu’à la fin de ma dynastie, chercher à fuir l’hiver, outré de pluie qui
remplie la mer, ou les vagues flottent par onde, ou l’ondoiement que cause le
vent…
Le temps tel un arbre qui contient des tas de feuilles juchées
et nombreuse d’elles sont mortes… elles quittent la racine et tombent à jamais
dans le sommeil des nuits….
La nature m’entoure et je ne fais que méditer sur sa
perfection divine…. Sur sa tolérance qui fait de moi philosophe, destinée a
dévoiler la nature profonde des êtres et des choses,
Les roses ont sus fleurir le bonheur pour l’être qui naît
pendant la saison printanière…et parmi eux Omar Khayyâm dans ses quatrains…son
jardin et ses roses
Sois heureux un instant, cet instant c'est ta vieVois, la brise a déchiré la robe de la rose,
De la rose dont le rossignol s'était enamouré ;
Faut-il pleurer sur elle, faut-il pleurer sur nous ?
La mort viendra nous effeuiller et d'autres roses refleuriront.
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