Je coure, je coure, comme une folle, à atteindre le sommet des
montagnes, à se jeter dans la mer dont les vagues montent outre ma hauteur…
Faire une halte dans la forêt, arborer le symbole de ma destinée,
Je veux prier avec l’air que j’ai, la faire suivre avec la
brise de la matinée
Ce n’est qu’une prière pour briser les frontières, arriver à
l’au-delà de mes repères…
Pourvu que tu me verras un jour, me demander à t’expliquer
mes galères
L’amour qu’on a toujours au fond de nous, brises à tout
moment nos cœurs
Ce n’est qu’une façon de te dire je t’aime,
Qu’est devenu une répétition sans cesse, qui ne vaut plus
mes sentiments que mes grandes peines
Et à travers ton regard, une route à mener…
Et je coure, je coure, comme une folle, à se brûler avec le sable
du désert, à se saouler avec le bruit du volcan d’Island, me retrouver entourée
de vautours, comme une proie à leurs ressources,
Mais je ferais certes halte dans des grottes et des
cavités, crier sans cesse la mélancolie
dont le vide répond à ma détresse, et laisse enfuir les rongeurs de puits….. je
veux certes prier avec l’air que j’ai, la faire suivre avec la brise de la
matinée
Ce n’est qu’une prière pour briser les frontière, arriver à
l’au-delà de mes repères
Difficile cet amour
qu’est devenu aventure démolit, difficile de courir sans but précis
Quand tant de drames nous pèsent des larmes, laissant le
cœur prier sans cesse, sans méprise cet espoir qui soulève mon regard, vers la
beauté de ciel, là où j’arriverai à ta hauteur, là tu ou sois, Dieu me rendrait
à toi,
Âme perdue
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