dimanche 28 octobre 2012

âme perdue






Je coure, je coure, comme une folle, à atteindre le sommet des montagnes, à se jeter dans la mer dont les vagues montent outre ma hauteur…
Faire une halte dans la forêt,  arborer le symbole de ma destinée,
Je veux prier avec l’air que j’ai, la faire suivre avec la brise de la matinée
Ce n’est qu’une prière pour briser les frontières, arriver à l’au-delà de mes repères…
Pourvu que tu me verras un jour, me demander à t’expliquer mes galères 
L’amour qu’on a toujours au fond de nous, brises à tout moment nos cœurs
Ce n’est qu’une façon de te dire je t’aime,
Qu’est devenu une répétition sans cesse, qui ne vaut plus mes sentiments que mes grandes peines
Et à travers ton regard, une route à mener…

Et je coure, je coure, comme une folle, à se brûler avec le sable du désert, à se saouler avec le bruit du volcan d’Island, me retrouver entourée de vautours, comme une proie à leurs ressources,
Mais je ferais certes halte dans des grottes et des cavités,  crier sans cesse la mélancolie dont le vide répond à ma détresse, et laisse enfuir les rongeurs de puits….. je veux certes prier avec l’air que j’ai, la faire suivre avec la brise de la matinée
Ce n’est qu’une prière pour briser les frontière, arriver à l’au-delà de mes repères
 
 Difficile cet amour qu’est devenu aventure démolit, difficile de courir sans but précis
Quand tant de drames nous pèsent des larmes, laissant le cœur prier sans cesse, sans méprise cet espoir qui soulève mon regard, vers la beauté de ciel, là où j’arriverai à ta hauteur, là tu ou sois, Dieu me rendrait à toi,

Âme perdue 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire