jeudi 17 septembre 2015

la scholastique



Là c’est une rupture avec le stoïcisme, là aussi la philosophie servant de la religion va être transformée La scholastique, qu’est ce que ça veut dire ?c’est une discipline scolaire, ça va devenir au même de la renaissance de la philosophie 16 et 17éme siècle un terme péjoratif dès qu’on parle de scolastique pour stigmatiser justement ces dérives de la philosophie chrétienne

Qu’est ce que c’est donc la scolastique ? la philosophie à une simple étude de notion, c'est-à-dire couper les cheveux en quatre, qui veut dire analyser des notions tel que la substance et elle va désigner par la fin dans le langage moderne « une discussion dans fin et sans intérêt » des débats négatifs qui n’ont aucun intérêt et qui sont byzantine, et pourquoi ? parce que la philosophie n’a plus le droit de s’occuper du salut, la vie bonne, le sens de la vie, la sagesse, elle n’a plus qu’à s’occuper de l’analyse du concept et ce que j’ai toujours déploré qu’on a conservé cet héritage chrétien dans notre programme et se réduise à de l’analyse du concept, on ajoutera aussi dans ce programme l’esprit critique hérité ça de Descartes, et le programme d’ajrd sont cato républicain c a d des analyse de notion comme dans la scolastique du moyen age auquel on ajoute un peu de esprit critique pour faire une dissertation entre trois partie et là faut comprendre que c’est un héritage chrétien,



C’est pierre radeau un des meilleurs spécialiste de l’antiquité qui avait bien vu ça et qui avait vu comment l’un des coup de géni du christianisme consistait à voir mi la philosophie dans une position subalterne et avoir relégué vers la simple analyse de notion et lui avoir supprimé quel avait dans l’antiquité grecque c'est-à-dire la mission d’apprendre à vivre, non pas à analyser des notions, mais de former des êtres à bien vivre dans les écoles grecques, ce n’était pas dans leur programme de couper les cheveux en quatre ou de discourir, il s’agissait d’apprendre aux élèves le sens de la vie et la sagesse et c’est ça que le christianisme coup de géni va lui faire perdre pour se le réserver à soi même

la raison en christianisme



Je veux lier deux ruptures théoriques dans la suite de l’histoire de la philosophie
  1. Le premier trais n’est plus Dieu cosmique et c’est une personne 
  2. Deuxième trais c’est que du coup la connaissance de Dieu ne passe pas par la raison « comme chez les stoïciens » mais par la foi et la confiance Ce qui est intéressant chez les premiers chrétiens, c’est la logique du témoignage qui va être essentiel, partout dans le texte de Paul, c’est le témoignage qui compte, il apporte la crédibilité 
  3. Le troisième trais c’est que on a affaire avec un dieu qui est complètement incompréhensif par les juifs et par les grecs donc scandal pour les juifs et folie pour les grecs
  4. Quatrième trais : il va intéressé l’histoire de la philosophie, quel statut la philosophie va avoir dans ce dispositif ? qu’est ce qu’il va lui rester ? quel va être désormais l’usage de la raison ? si elle est détonnée par la foi, mais Dieu nous a bien donné la raison, faut bien qu’on fasse quelque chose, à quoi donc va servir cette raison ? si l’essentiel est deja réglé par la foi, si la connaissance de Dieu est lié à cette activité, foi et la croyance, qu’est ce qui reste pour la philosophie et la raison ? il y a-t-il ou non une philosophie chrétienne ? et si oui, quel statut elle a au sein de l’histoire de la philosophie ? est ce qu’il y a place de l’usage de la raison ? tout va partir de Saint Paul des différentes épître dans nouveau testament, saint Paul va dire ceci ; oui biensur c’est la foi qui compte mais il va rester deux usages pour la raison et une philosophie chrétienne, deux usages de la raison 
  • Premier usage : ce que nous devons faire nous de notre raison pour interpréter les paraboles de christ, le christ ne cesse de parler par symboles et paraboles, pourquoi il fait ça ? le christ s’adresse par parabole car ça touche tout le monde tout comme les contes d’enfants pleins de morale, qui ne s’adressent pas uniquement à l’enfants mais aussi à l’adulte , elle ne touche pas que les savants, donc pareil, le parabole touche aussi le peuple et là il faut faire usage de sa raison, il faut aussi un herméneutique pour comprendre le sens des paraboles qui doit passer par la raison, donc la raison on va l’utiliser pour comprendre les écritures saintes, on ne peut pas les comprendre si on ne fait pas usage de sa raison et c’est comme ça que va naître cette partie de la philosophie qu’on va appeler la Théologie 
  • Et puis il y a un deuxième usage de la raison de la philosophie chrétienne c’est que le monde est l’œuvre de Dieu, et du coup né l’idée évidemment chez Saint thomas et Saint augustin qui va prendre toutes ses ampleurs que ce monde, cette nature laquelle nous sommes plongé doit porter une trace des splendeurs de la divinité de celui qui la crée, au 13eme siècle chez Saint thomas on va développé cette preuve phisico-théologique, une preuve de l’existence de dieu qui consiste à dire que le monde est tellement beau et parfait, regardez juste la structure d’un œil humain, ça ne peut pas tomber du ciel, donc ça ne peut qu’avoir été crée par quelqu’un de très intelligent, un créateur supérieur et donc on va étudier la nature et surtout à partir de Saint Thomas d’aquin, on va étudier la nature qui a des trace du divin et par conséquent la science ne va pas s’opposer à la foi, l’œuvre qui va dominer l’œuvre de Saint thomas d’aquin c’est qu’il n’y a pas deux vérités, il n’y a pas la vérité de la foi et puis de l’autre vérité de raison, mais les deux doivent nécessairement se rejoindre, ça sera le thème de la dernière encyclique de Jean Paul II et il dira aux scientifique : allez y tant que vous voulez, faites usage de votre raison, ça ne peut pas contredire la foi, comprenez la nature tant que vous voudrez et ça ne pourra que confirmer les vérités révélé, 
il ne peut pas y avoir deux contradictions, on aura là un christianisme tout à fait rationaliste, pas des créationnistes, d’ailleurs l’église acceptera l’enseignement de Darwin « la théorie de l’évolution » officiellement dans le catéchisme de l’église catholique il faut le rappeler parce que y a tellement de discours faux dans ce sujet, car l’église accepte la partie darwinienne scientifique et non sa partie métaphysique, et même pas le big bang ne la gène au contraire, elle leur dit « allez y » c’est vrai que un peu de science éloigne un peu de Dieu mais beaucoup de science nous y ramène toujours, c’est ça l’idée dominée dans la pensée chrétienne
et donc nous aurons deux usages de la raison :
1 pour comprendre les écritures saintes
2; comprendre la splendeur de la nature comme créature divine 



mais néanmoins la philosophie va être secondaire par rapport à la foi, et c’est le rapproche d’un des grands pape « la formule de saint pierre Damien » qui va caractérisé très bien cette place de la philosophie au sein de la dispositif intellectuel chrétien « la philosophie, dit-il, elle est servante de la religion » mais dès qu’il sera d’une chose sérieuse c'est-à-dire la doctrine du salut de ce qui nous sauve, de la sagesse et la vie bonne, de ce que j’appelle la spiritualité, alors là la philosophie dois cédé la place à la religion et là la philosophie devient secondaire, elle a un statut subalterne qu’elle le gardera jusqu’à la révolution de l’humanisme au 16eme siècle, jusqu’à Descartes qui va attaquer les principes du christianisme

Dieu faible ? scandale pour les juifs et folie pour les grecs

Paul dans son passage explique cette humilité de Jésus crucifié qui est un scandale pour les juifs et une folie pour les grecs, je vous explique ce que ça veut dire
Scandale pour les juifs pourquoi ? parce que pour les juifs un Dieu faible n’a pas de sens, ils aurait accepté que le christ soit un prophète, mais un Dieu certainement pas, il ne se laissera pas crucifié comme n’importe quel être humain, donc c’est un scandale pour les juifs, et une folie pour les grecs, , car l’idée de cosmos, le divin qui s’identifie avec l’ordre cosmique puis se réduire complètement à une personne, c’est une idée folle, on peu accepté un soleil divin mais pas une personne, à la rigueur c’est acceptable, car le soleil n’est qu’un élément du cosmos,  les chrétiens sont perçu comme des fou comme les romains à l’époque, ils sont sidéré, on raconte dans le premier procès, ce qui est fascinant de saint Justin, c’est que les autorités romaines qui vont condamner ou martyriser ces gens, ils sont très impressionné, des gens qui résistent à la mort sans crainte simplement parce qu’il refusent de renier leur foi, mais au même temps, il pensent que ces chrétiens sont des vrai barjos et cinglé, ils ont confondu leur idole avec le christ et évidemment il n’a aucun sens,
Le texte de Paul : Dieu n’a-t-il pas frappé de folie la sagesse du monde puisque en effet le monde par le moyen de la sagesse n’a pas reconnu Dieu, dans la folie de Dieu, dans la sagesse de Dieu, c’est par la folie de la proclamation de sauver ce qui croit
Alors que les juifs demandent les miracles, et que les grecs cherchent la sagesse, nous proclamons nous un christ crucifié, scandale pour les juifs et folie pour les grecs qui sont appelés puissance de Dieu et sagesse de Dieu »

Voilà le texte, il a pointé que le christ crucifié est un scandale pour les juifs et une folie pour les grecs, et personne n’a cru à ce Dieu
Paul va faire le tour du monde pour apporter la nouvelle de la résurrection des corps et des âmes dont nous parlerons dans le texte suivant

L'humilité des chrétiens



La troisième rupture


C’est que du coup l’attitude de connaissance qui correspond à la foi et qui correspond à cette nouvelle définition du divin et qui va être la vertu parce que c’est elle qui permet la communication avec Dieu : l’humilité


La tradition chrétienne va s’opposer à la philosophie, ce qu’elle va dire au fond c’est que les philosophes ce sont des orgueilleux et prétentieux, Augustin ne cesse dire notamment c’est le thème fondamental de la cité de Dieu, son dernier grand livre, dans ce livre, augustin ne cesse d’apostropher les philosophes en leur disant « vous les orgueilleux, vous qui n’avez aucune humilité » pourquoi dit-il ça ?et bien parce que dans la doctrine du salut dans celle des stoïciens, les humains prétendent la philosophie fondamentale, il prétende ce sauvé même par leur propre raison, il prétende parvenir à la sagesse à la liberté d’esprit et à cette générosité et l’amour, le sage celui qui a vaincu les peurs, et bien les philosophes prétendent que nous les petits humains nous en tirer par nous même et par la raison, Augustin ne peut s’en tirer par Dieu seul Dieu peut nous sauvé, seul la foi peut nous sauvé, donc vous les philosophes vous êtes des super prétentieux, vous êtes des arrogant et vaniteux qui va vous écarter du salut


Voilà le message chrétien contre la philosophie anti-philosophique et là on a des textes extrêmement profond aussi bien chez Augustin, d’ailleurs que chez Saint Paul


Voilà ce qui a écrit Augustin dans la cité des Dieux « les superbes » veut dire des philosophes pour Augustes, les héritiers de Platon, les superbes ont dédaignait de prendre Dieu comme maître parce que Le verbe a été fait Chair et a habité parmi nous, voyez que cette phrase de Jean qui fait problème, comment ça se fait pour les philosophes que Le logos est devenu chair ? Voilà ce qui n’est pas logique pour eux, à cause de cette phrase là, les philosophes ont calé, pourquoi ils étaient calés ? Par manque d’humilité


Il y a deux humilités qui sont nécessaire pour entrer dans la foi


Première humilité : qu’on ne peut pas s’en tirer par soi même et faire confiance en Dieu





Deuxième humilité ; l’humilité du christ lui-même, pourquoi ? parce que c’est un homme qui est un Dieu, qui tout les pouvoirs, il a des miracles, pour les grecs et les juis ses ennemies, ce Jésus est tout humble puisqu’il se laisse crucifié alors qu’il pourrait résister, à cause de son humilité

le christianisme et la foi



Je vous rappelle le Texte de Jean



1. « Au commencement était la Parole », et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.

2. Elle était au commencement avec Dieu.



Au commencement était le verbe ou la parole, c’est la traduction du français grec, peux être que ça signifiait à l’époque un autre sens, en grec ça n’a rien avoir avec le verbe, , on entend au début « arché le logos »=« commencement du verbe » c’est le terme des stoïciens pour décrire la qualité cosmos « logos » « logique », mais c’est très bizarre comme traduction, concernant « logos » et « verbe » qui n’a rien avoir avec ça , car en vérité il veut dire « logique »

Déjà dans la morphologie et la grammaire, c’est un élément très particulier, le Verbe c’est ce qui décrit l’action et le temps de l’action, un mot temporel, je ne sais pas pourquoi on a donné cette traduction.



« Au commencement était la parole » mais ça n’a rien avoir avec la parole.

Au commencement était le logos tout simplement, et pour un stoïcien qui lit ça en grecque, il comprend en commencement, il y a en effet le divin cosmos, et il dit d’accord je suis entièrement chrétien et donc jusque là tout va bien,

« Par lui tout est apparu, et sans lui rien n’est apparu de ce qui est apparu » ça on peut accepté, le stoïcien trouve ça un peu tautologique, disant ça ne le gène pas trop, et après là ça se gâte, on lit un petit peu plus loin

« Et le verbe « le logos » est devenu chair et il a séjourné parmi nous » alors là le stoïcien ne comprend absolument rien, comment le logos est devenu chair ? ça veut dire quoi chair ?

« Et nous avons contemplé sa gloire comme tient son fils unique pleins de grâce et de vérité » et là le stoïcien comprend que la chair désigne le christ « Jésus » et il dit vous êtes complètement siphonné, mais de quoi vous parlez ? comment le Cosmos divin « logique » peut s’être incarner dans la personne d’un individu si génial soit-il, bien qu’il est épatant, quel divin avec le rapport cosmos, ça n’a aucun lien

C’est important cette métaphore de la chair « sarcs » même qu’en latin, c’est incarnation, c’est la nourriture carnée, donc on a cette métaphore de la viande, que le stoïcien ne comprend pas, et le chrétien peut lui expliqué que le divin « cosmos » est devenu cher chair, c'est-à-dire il s’est incarné dans la personne christ, et là le stoïcien va devenir méchant, c’est là qu’il va y avoir des persécutions chrétiens et j’y reviendrai tout à l’heure, notamment celle du premier père d’église saint Justin décapité sur ordre de Marc Aurèle le dernier grand romain stoïcien romain empereur à l’époque, le malheureux Justin premier père de l’église, va se battre sur cette phrase entre les stoïciens et va battre la bataille, et sera décapité avec six de ces disciples, on ne plaisante pas à l’époque avec la définition du divin, d’ailleurs dans certain endroits du monde non plus, donc on a là une nouvelle définition de Dieu qui apparaît et non à un ordre cosmique, mais à un individu qui est le christ, un personne ne tout cas, le christ n’est pas le seul figure de Dieu, c’est le divin incarné en un homme, d’où est la deuxième rupture évidemment.

Là c’est la fin de la philosophie, ce n’est plus par la raison qu’on va saisir le divin, alors que pour les stoïciens c’est par la raison, comprendre l’ordre du monde scientifiquement, grâce à la raison un biologiste peut comprendre l’organisme d’un être vivant, le philosophie va contempler grâce à la théorie l’ordre du monde, il réussi à saisir ce cosmos, mais là si le divin est une personne qui parle, on va le contempler puisqu’il est pleins de grâce et de vérité, on peut le toucher, on peut manger avec lui, on cause avec lui, et bien à partir de ce moment là la question de savoir comment on connaît le divin, ce n’est plus par la raison qu’on le connaît, il est là devant nous, c’est donc par la foi qu’on le connaît, c’est dans ce sens là, que la problématique de la connaissance va se poser, il s’agit même pas si on connaît le christ par la raison, mais il s’agit simplement si on lui fait confiance et on a foi en lui, est ce qu’il dit vrai ou pas ?est ce que son message est véridique ou un mensonge inventé ? surtout s’il me dit je retrouverai les gens après la mort ou la résurrection du corps par exemple, est ce que je lui fais confiance ou pas ? et donc confiance est la crédibilité du christ qui est en question, ce n’est pas par la raison, et là on a quelque chose qui change complètement par rapport à la philosophie et qu’on retrouvera dans les grands écrits réformes de Luther, qui date de début de 16ème siècle qui vont fonder le protestantisme et d’où je rappelle un tout petit peu la teneur, vous savez qu’à l’époque Luther va s’opposer notamment au Vatican sur un point important qui est une fameuse question de l’indulgence, Vatican va construire le palais et donc il signe à Touva comme des chèque des indulgence qui sont des remise de peine, ceux qui ont pêché ben on leur dit si vous avez pêché ben donnez un peu d’argent, on va te remettre les peines, tu passera ton temps dans le purgatoire, et c’est ça le premier chef qui exaspère Luther dans le Vatican,Luther va développé une doctrine contre cet usage des indulgences, et bien ce que Luther va dire ‘éh bien ce qui sauve les humains, ce qui leur apporte la vie bonne et le salut, ce qui va leur permettre de se retrouvé au paradis ce ne sont pas les œuvres’, c’est la foi, et ce message est en parfaite conformité avec l’essentiel du christianisme, c’est par la foi qu’on va être sauvé certainement pas par les indulgences « seriez vous bonne œuvres des pieds jusqu’à la tête, vous ne sauriez pas sauvé » seul la foi sauve, parce que seul la foi permet de connaître et de comprendre le message du christ

Quelle sera la raison dans le christianisme ? mais il n’est pas central, c’est évidement par la foi qu’on peut arriver « dieu n’est plus un ordre anonyme mais c’est une personne et deuxièmement ce n’est pas par la raison qu’on saisi Dieu » le réel



L’anthologie n’est pas accessible à la raison, et bien par la foi qu’on saisi Dieu

la suite, troisième idée " divin et ordre harmonieux"



Suivre



Récapitulant :

Donc la première idée : en s’ajustant en cosmos, on dépasse la peur de la mort, on devient fragments d’éternité.

La deuxième idée : c’est la définition du sage tire directement de la mythologie

Troisième idée : c’est qu’il va y avoir notamment dans le stoïcisme, une équivalence entre trois thèmes et c’est cette équivalence que le christianisme va briser, trois thèmes qui sont cosmos « l’ordre harmonieux du monde « zeus contre les titans » dans ce partage originaire, et puis y a logos, c'est-à-dire le monde est logique et rationnel, exactement comme un biologiste qui ouvre le ventre d’un lapin, voit non pas un chaos, mais il voit quelque chose qui est merveilleusement logique, parfait, qui peut comprendre le biologiste par la raison, qui peut grâce à la science, analysé et comprendre, car tout ça est logique, la philosophie grecque est très rationnelle. Et le dernier point (que le christianisme va attaquer), c’est que ce cosmos qui est logique ( logos) il est aussi théone c'est-à-dire divin, divin ce n’est pas les dieux, mais ce que les stoïciens appellent le divin, et bien c’est cet ordre harmonieux du monde lui-même, pourquoi ils les appellent le divin ? parce que cet ordre cosmique harmonieux et juste, beau et bon, et merveilleux, surtout quand on est en Grèce, c’est assez convaincant, il y a de jolis paysages, mais au même temps, ce n’est pas parce que c’est beau et bon et juste,  c’est divin parce que c’est transcendant par rapport à l’humanité, ce n’est pas l’homme qui a fabriquer cet ordre cosmique, il nous est donné de l’extérieur, il est supérieur et extérieur aux hommes cet ordre cosmique et il est dans ce sens là divin, l’humanité n’a rien d’autre à faire que de s’y ajointer à cet ordre, et donc là on peut parler d’un ordre divin. Cette équivalence gardez là bien en tête car elle va exploser la première ligne de l’évangile de jean. Le cosmos est à la fois logos et théone « logique rationnel et divin » il y a donc une équivalence fondamentale dans le stoïcisme entre logos cosmos et théone, il faut bien les garder en tête pour bien comprendre l’évangile de jean,

La 4ième idée qui est la dernière : elle sera plus brève, la philosophie qui va tirer d’une certaine manière de cette sécularisation de la mythologie, , c’est l’idée qui va y avoir trois tâches fondamentales, premièrement théorique, morale et puis troisièmement la spiritualité, dans cette sphère qu’on va définir à la fois le sens de la vie « la vie bonne » et aussi la doctrine du salut, ce qui nous sauve de la peur qui nous empêche de bien vivre, bien que la philosophie veut dire amour et sagesse, ce n’est pas pour rien que le philosophe doit vaincre la peur, philosophie n’a rien avoir avec esprit critique ou l’argumentation ou que sais je, la philosophie c’est la recherche de la vie bonne, de la sagesse, quête de sens de la vie, y compris quand on refuse l’idée même le sens de la vie et qu’on croit que la vie bonne réside éventuellement dans la déconstruction du sens comme ça sera le cas chez Spinoza ou chez Nietzsche, et donc on aura une prix partition fondamentale entre théorie, morale et spiritualité.. D’abord qu’est ce que c’est que la théorie ? (il faut garder ça à l’esprit aussi ) la théorie c’est à la fois une interrogation sur la nature de réel, qu’est ce que c’est que la réalité du réel ? et puis c’est une interrogation sur les instruments du réel, instruments de connaissances qui nous permet d’appréhender ce réel, comment on va le connaître ce réel ? par exemple dans le christianisme le vrai réel c’est Dieu ou l’être suprême et on l’appréhende par la foi. Pour les stoïciens l’être réel est le cosmos, l’ordre cosmique harmonieux et comment est ce qu’on l’appréhende ? on l’appréhende par la raison, donc la théorie ça sera à la fois anthologie et la théorie de connaissances, à la fois la réflexion sur la réalité du réel qu’est ce que est le réel dans le réel ?et puis la réflexion de ce qu’o n’appelle l’épistémologie « étude de science et la théorie de connaissance » comment on fait pour attraper ce réel, par quel instrument, est ce que c’est par la foi, est ce que c’est par la raison ? on a plusieurs approches possible du réel, comment un chasseur par exemple essai d’attraper un oiseau ? Et donc voilà trois parties de la philosophies « théorie, morale, et spiritualité »



Et bien le chrisitanisme va rompre avec ce message grecque, le message stoïcien, que le stoïcisme va tirer directement de la mythologie grecque, ce n’est pas pour rien que le Dieu tutélaire chez les stoïciens c’est hercule, auquel il lui rend hommage constamment, et hercule n’est rien qu’un des lieutenant de Zeus, un héros qui va constamment essayer par exemple dans ces douze travaux de rétablir le cosmos conte les forces chaotiques.

mercredi 16 septembre 2015

le passage de la mythologie à la philosophie " sagesse du monde"



Le passage de la mythologie à la philosophie







Ce qui est vraiment passionnant dans le passage de la mythologie à la philosophie grecque, et si on ne la voit pas, nous ne comprend pas ce qui va venir après, c’est toute ses ruptures abyssale que le christianisme va instaurer par rapport à ce monde grecque et bien ce qui est tout à fait fascinant c’est que la philosophie grecque va reprendre mais sous forme sécularisé, sous forme laïque sans parler des Dieux, elle va reprendre très largement cet héritage de la mythologie et notamment des deux mythes que je viens de raconter,

Petite précision pour éviter les remarques des cuistres, je n’ignore pas évidemment qu’il y a plusieurs philosophies grecques et plusieurs tradition ; il y a essentiellement Deux traditions dans la philosophies grecque, il y a une tradition majeure et dominante c’est la tradition des sagesses du monde et cosmique qui est un héritage directe de ce que je viens de raconter, cette tradition passe par Parménide, Platon, Aristote et surtout les stoïciens, c’est largement la tradition qui domine la tradition grecque dans laquelle la sagesse se défini comme une mise en harmonie de soi avec l’harmonie du monde qu’on détient à partir du poème d’Hésiode que je viens de brièvement raconter et puis il y a bien sur une autre tradition, contre culturel, une tradition qui va critiquer le visage dominant de la philosophie c’est la tradition des atomismes de Démocrite Épicure, donc la tradition épicurienne, la tradition également des sophistes qui sont des héritiers des atomismes et des épicuriens et ces traditions elle est si je puisse dire contre culturel ou la déconstruction de l’époque, c’est la philosophie qui va critiquer cette construction cosmologique héritée de la mythologie, mais très largement, la culture dominante c’est la culture cosmologique et la philosophie va retenir de l’héritage cosmologique, elle va retenir Quatre idées fondamentales présentée à l’esprit pour comprendre la rupture introduite par le monde chrétien, quatre idées fondamentales qui vont être présentée sous forme sécularisé alors évidemment dans la plupart des manuels ou des introductions de la pensée grecque, on oppose le mythe et puis le logos la philosophie, on oppose le mythe à la raison, c’est le b ab a de n’importe quel ouvrage de vulgarisation, bien évidemment il y a une opposition entre les deux, entre la philosophie et la mythologie, mais néanmoins les points passages sont plus grands que l’oppositions c'est-à-dire que la philosophie cosmologique va pour l’essentiel consiste à formuler rationnellement sans passer par la mythologie et le foisonnement de divinité, mais elle va consister à raconter rationnellement à la fois ce message d’Ulysse et ce Message d’Hésiode de Zeus de la construction d’un cosmos, elle va le formuler ce message d’une manière sécularisé autour de quatre grandes idées que j’indique brièvement, (on ne peut pas comprendre à mon avis le christianisme si on ne les a pas présenté à l’esprit)

  1. Première idée : c’est que si la mise en harmonie de soi avec son lieu naturel, en l’occurrence Ulysse dans son voyage vers Ithaque, la volonté effrénée de rejoindre ce lieu naturel qu’on a perdu en l’occurrence à cause de la guerre, et bien ce qu’il y a derrière cette nostalgie d’Ulysse, cette volonté de revenir à sa place, de retrouver à son lieu, c’est quelque chose de très profond et qui a un rapport avec la mort paradoxalement ; l’idée qui domine Ulysse de retourner chez lui c’est l’idée que le cosmos est éternel, une fois qui est crée, il est là pour l’éternité et ce qui le prouve c’est le caractère cyclique de la nature « après le jour vient la nuit, après l’été vient l’automne » le caractère cyclique de la nature montre aux yeux des grecques qu’elle est éternelle, éh bien ce qu’il y a derrière cette volonté c’est de s’ajuster au monde, s’ajointer au cosmos, c’est l’idée quand on a réussi à s’ajointer au monde, on devient soi même un fragment d’éternité, voyez le rapport avec la mort et la doctrine du salut, quand on est ajusté au cosmos harmonieusement, comme un luthier à ajuster des petits pièces de bois harmonieusement qui forment le corps d’un violent et bien on est ajuster à une chose qui est éternelle par conséquent on comprend que la mort n’est rien de plus important comme disent les stoïciens qu’un passage d’un état à un autre mais que de toute façon on est soi même un fragment d’éternité et un atome de cosmos et du coup on peut vaincre d’une certaine manière la peur de la mort, voyez l’idée qui est derrière, voyez le message d’Hésiode, c'est-à-dire cette construction de cosmos par zeus contre la guerre de titans va permettre à la philosophie grecque à définir la vie bonne comme mise en harmonie soit par ordre cosmique qui permet de dépasser d’une certaine manière la peur de la mort ; il y a là même si je le dis schématiquement et très brièvement une ligne de réflexion qui est extrêmement puissante 
  2. La deuxième idée qui va dominer la philosophie grecque que là aussi elle emprunte très largement à la mythologie c’est l’idée que le sage est celui qui a justement vaincu les peurs et notamment la peur fondamentale qui est la peur de la mort, en précisant une chose c’est que la peur de la mort ce n’est pas simplement la peur de sa mort, ça peut être aussi bien la peur d’autrui, des êtres surtout que nous aimons, on est des fois très inquiet de la santé de quelqu’un qu’on aime que de notre santé, il faut savoir que la mort n’est pas la fin de sa vie mais tout ce qui est à l’intérieur de la vie relève de l’irréversible, relève de plus jamais, qui est en quelque sorte définitivement passé et qui est mort dans ce sens là nous sommes capable même en étant vivant d’avoir une expérience de la mort, on a malheureusement pleins d’expérience de temps irréversible de période de notre existence, irrémédiablement passé, donc le sage c’est celui qui vainc les peurs pourquoi ? parce que tant qu’on a peur, on est privé de la liberté de pensé, quand on est pris par la peur par exemple du noire ou de l’ascenseur, à la fois on perd toute liberté, on devient idiot, la peur rend bête et au même temps on est privé de toute ouverture aux autres, de toute générosité, on devient égocentrique, moi d’abord, et donc la peur nous rend à la fois incapable de penser et incapable d’aimer et par conséquent le sage est celui qui ayant vaincu sa peur est capable à la fois de penser librement mais aussi d’aimer, et il aura sa liberté intellectuelle et l’ouverture aux autres, voilà le sage, il y a  une idée fondamentale qui accompagne ce deuxième point c’est l’idée que toutes ces angoisses, je ne parle pas de peur, mais d’angoisse, de sentiment diffus qui ne portent pas sur un objet particulier, pas d’un lion ou d’un requin, mais là je parle d’un angoisse planote comme dit freud, toutes les angoisses sont racines de deux dimensions de temps qui sont le passé et le futur, le thème mythologique que le stoïcisme a notamment va reprendre mais platon aristote reprendront aussi c’est le thème selon lequel les deux mots « passé et futur » pèsent sur la vie humaine, pourquoi ? parce que quand le passé est heureux il nous tire en arrière par la nostalgie, quand il a été malheureux il nous tire en arrière par le biai de ce que Spinoza appellera les passion tristes, les regrets, culpabilité qui nous reveille la nuit et alors on se précipite dans les mirages du futur que décrivent les lettre luclius  notamment de Sénèque l’un des grands stoïcien romain, et bien on se précipite dans les mirages du futur et on pensera que ça ira mieux si on change de coiffure ou de chaussure, femme, mari, maison… et bien dit Sénèque : c’est une illusion qui transforme son malheur avec soi,  là il est le message du fond qui défini la sagesse grecque » et bien il dit ceci : le passé et le futur nous font manquer de vivre, ils nous empêche de vivre et de réconcilier avec le présent qui est la seule dimension réelle du temps, le passé n’existe plus, le futur n’existe pas encore, ce sont des dimensions du néant, seul le présent existe vraiment et bien les passion triste remords la nostalgie ou la culpabilité comme des mirages, des espérances, ils nous font manquer de vivre le présent, et donc le sage celui qui non seulement a vaincu les peurs mais qui parvient à vivre au présent, carpe diem ,amorphatie dit Nietzsche 



Voilà fondamentalement la sagesse grecque dans la sagesse du monde