mercredi 16 septembre 2015

le passage de la mythologie à la philosophie " sagesse du monde"



Le passage de la mythologie à la philosophie







Ce qui est vraiment passionnant dans le passage de la mythologie à la philosophie grecque, et si on ne la voit pas, nous ne comprend pas ce qui va venir après, c’est toute ses ruptures abyssale que le christianisme va instaurer par rapport à ce monde grecque et bien ce qui est tout à fait fascinant c’est que la philosophie grecque va reprendre mais sous forme sécularisé, sous forme laïque sans parler des Dieux, elle va reprendre très largement cet héritage de la mythologie et notamment des deux mythes que je viens de raconter,

Petite précision pour éviter les remarques des cuistres, je n’ignore pas évidemment qu’il y a plusieurs philosophies grecques et plusieurs tradition ; il y a essentiellement Deux traditions dans la philosophies grecque, il y a une tradition majeure et dominante c’est la tradition des sagesses du monde et cosmique qui est un héritage directe de ce que je viens de raconter, cette tradition passe par Parménide, Platon, Aristote et surtout les stoïciens, c’est largement la tradition qui domine la tradition grecque dans laquelle la sagesse se défini comme une mise en harmonie de soi avec l’harmonie du monde qu’on détient à partir du poème d’Hésiode que je viens de brièvement raconter et puis il y a bien sur une autre tradition, contre culturel, une tradition qui va critiquer le visage dominant de la philosophie c’est la tradition des atomismes de Démocrite Épicure, donc la tradition épicurienne, la tradition également des sophistes qui sont des héritiers des atomismes et des épicuriens et ces traditions elle est si je puisse dire contre culturel ou la déconstruction de l’époque, c’est la philosophie qui va critiquer cette construction cosmologique héritée de la mythologie, mais très largement, la culture dominante c’est la culture cosmologique et la philosophie va retenir de l’héritage cosmologique, elle va retenir Quatre idées fondamentales présentée à l’esprit pour comprendre la rupture introduite par le monde chrétien, quatre idées fondamentales qui vont être présentée sous forme sécularisé alors évidemment dans la plupart des manuels ou des introductions de la pensée grecque, on oppose le mythe et puis le logos la philosophie, on oppose le mythe à la raison, c’est le b ab a de n’importe quel ouvrage de vulgarisation, bien évidemment il y a une opposition entre les deux, entre la philosophie et la mythologie, mais néanmoins les points passages sont plus grands que l’oppositions c'est-à-dire que la philosophie cosmologique va pour l’essentiel consiste à formuler rationnellement sans passer par la mythologie et le foisonnement de divinité, mais elle va consister à raconter rationnellement à la fois ce message d’Ulysse et ce Message d’Hésiode de Zeus de la construction d’un cosmos, elle va le formuler ce message d’une manière sécularisé autour de quatre grandes idées que j’indique brièvement, (on ne peut pas comprendre à mon avis le christianisme si on ne les a pas présenté à l’esprit)

  1. Première idée : c’est que si la mise en harmonie de soi avec son lieu naturel, en l’occurrence Ulysse dans son voyage vers Ithaque, la volonté effrénée de rejoindre ce lieu naturel qu’on a perdu en l’occurrence à cause de la guerre, et bien ce qu’il y a derrière cette nostalgie d’Ulysse, cette volonté de revenir à sa place, de retrouver à son lieu, c’est quelque chose de très profond et qui a un rapport avec la mort paradoxalement ; l’idée qui domine Ulysse de retourner chez lui c’est l’idée que le cosmos est éternel, une fois qui est crée, il est là pour l’éternité et ce qui le prouve c’est le caractère cyclique de la nature « après le jour vient la nuit, après l’été vient l’automne » le caractère cyclique de la nature montre aux yeux des grecques qu’elle est éternelle, éh bien ce qu’il y a derrière cette volonté c’est de s’ajuster au monde, s’ajointer au cosmos, c’est l’idée quand on a réussi à s’ajointer au monde, on devient soi même un fragment d’éternité, voyez le rapport avec la mort et la doctrine du salut, quand on est ajusté au cosmos harmonieusement, comme un luthier à ajuster des petits pièces de bois harmonieusement qui forment le corps d’un violent et bien on est ajuster à une chose qui est éternelle par conséquent on comprend que la mort n’est rien de plus important comme disent les stoïciens qu’un passage d’un état à un autre mais que de toute façon on est soi même un fragment d’éternité et un atome de cosmos et du coup on peut vaincre d’une certaine manière la peur de la mort, voyez l’idée qui est derrière, voyez le message d’Hésiode, c'est-à-dire cette construction de cosmos par zeus contre la guerre de titans va permettre à la philosophie grecque à définir la vie bonne comme mise en harmonie soit par ordre cosmique qui permet de dépasser d’une certaine manière la peur de la mort ; il y a là même si je le dis schématiquement et très brièvement une ligne de réflexion qui est extrêmement puissante 
  2. La deuxième idée qui va dominer la philosophie grecque que là aussi elle emprunte très largement à la mythologie c’est l’idée que le sage est celui qui a justement vaincu les peurs et notamment la peur fondamentale qui est la peur de la mort, en précisant une chose c’est que la peur de la mort ce n’est pas simplement la peur de sa mort, ça peut être aussi bien la peur d’autrui, des êtres surtout que nous aimons, on est des fois très inquiet de la santé de quelqu’un qu’on aime que de notre santé, il faut savoir que la mort n’est pas la fin de sa vie mais tout ce qui est à l’intérieur de la vie relève de l’irréversible, relève de plus jamais, qui est en quelque sorte définitivement passé et qui est mort dans ce sens là nous sommes capable même en étant vivant d’avoir une expérience de la mort, on a malheureusement pleins d’expérience de temps irréversible de période de notre existence, irrémédiablement passé, donc le sage c’est celui qui vainc les peurs pourquoi ? parce que tant qu’on a peur, on est privé de la liberté de pensé, quand on est pris par la peur par exemple du noire ou de l’ascenseur, à la fois on perd toute liberté, on devient idiot, la peur rend bête et au même temps on est privé de toute ouverture aux autres, de toute générosité, on devient égocentrique, moi d’abord, et donc la peur nous rend à la fois incapable de penser et incapable d’aimer et par conséquent le sage est celui qui ayant vaincu sa peur est capable à la fois de penser librement mais aussi d’aimer, et il aura sa liberté intellectuelle et l’ouverture aux autres, voilà le sage, il y a  une idée fondamentale qui accompagne ce deuxième point c’est l’idée que toutes ces angoisses, je ne parle pas de peur, mais d’angoisse, de sentiment diffus qui ne portent pas sur un objet particulier, pas d’un lion ou d’un requin, mais là je parle d’un angoisse planote comme dit freud, toutes les angoisses sont racines de deux dimensions de temps qui sont le passé et le futur, le thème mythologique que le stoïcisme a notamment va reprendre mais platon aristote reprendront aussi c’est le thème selon lequel les deux mots « passé et futur » pèsent sur la vie humaine, pourquoi ? parce que quand le passé est heureux il nous tire en arrière par la nostalgie, quand il a été malheureux il nous tire en arrière par le biai de ce que Spinoza appellera les passion tristes, les regrets, culpabilité qui nous reveille la nuit et alors on se précipite dans les mirages du futur que décrivent les lettre luclius  notamment de Sénèque l’un des grands stoïcien romain, et bien on se précipite dans les mirages du futur et on pensera que ça ira mieux si on change de coiffure ou de chaussure, femme, mari, maison… et bien dit Sénèque : c’est une illusion qui transforme son malheur avec soi,  là il est le message du fond qui défini la sagesse grecque » et bien il dit ceci : le passé et le futur nous font manquer de vivre, ils nous empêche de vivre et de réconcilier avec le présent qui est la seule dimension réelle du temps, le passé n’existe plus, le futur n’existe pas encore, ce sont des dimensions du néant, seul le présent existe vraiment et bien les passion triste remords la nostalgie ou la culpabilité comme des mirages, des espérances, ils nous font manquer de vivre le présent, et donc le sage celui qui non seulement a vaincu les peurs mais qui parvient à vivre au présent, carpe diem ,amorphatie dit Nietzsche 



Voilà fondamentalement la sagesse grecque dans la sagesse du monde

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