jeudi 17 septembre 2015

la raison en christianisme



Je veux lier deux ruptures théoriques dans la suite de l’histoire de la philosophie
  1. Le premier trais n’est plus Dieu cosmique et c’est une personne 
  2. Deuxième trais c’est que du coup la connaissance de Dieu ne passe pas par la raison « comme chez les stoïciens » mais par la foi et la confiance Ce qui est intéressant chez les premiers chrétiens, c’est la logique du témoignage qui va être essentiel, partout dans le texte de Paul, c’est le témoignage qui compte, il apporte la crédibilité 
  3. Le troisième trais c’est que on a affaire avec un dieu qui est complètement incompréhensif par les juifs et par les grecs donc scandal pour les juifs et folie pour les grecs
  4. Quatrième trais : il va intéressé l’histoire de la philosophie, quel statut la philosophie va avoir dans ce dispositif ? qu’est ce qu’il va lui rester ? quel va être désormais l’usage de la raison ? si elle est détonnée par la foi, mais Dieu nous a bien donné la raison, faut bien qu’on fasse quelque chose, à quoi donc va servir cette raison ? si l’essentiel est deja réglé par la foi, si la connaissance de Dieu est lié à cette activité, foi et la croyance, qu’est ce qui reste pour la philosophie et la raison ? il y a-t-il ou non une philosophie chrétienne ? et si oui, quel statut elle a au sein de l’histoire de la philosophie ? est ce qu’il y a place de l’usage de la raison ? tout va partir de Saint Paul des différentes épître dans nouveau testament, saint Paul va dire ceci ; oui biensur c’est la foi qui compte mais il va rester deux usages pour la raison et une philosophie chrétienne, deux usages de la raison 
  • Premier usage : ce que nous devons faire nous de notre raison pour interpréter les paraboles de christ, le christ ne cesse de parler par symboles et paraboles, pourquoi il fait ça ? le christ s’adresse par parabole car ça touche tout le monde tout comme les contes d’enfants pleins de morale, qui ne s’adressent pas uniquement à l’enfants mais aussi à l’adulte , elle ne touche pas que les savants, donc pareil, le parabole touche aussi le peuple et là il faut faire usage de sa raison, il faut aussi un herméneutique pour comprendre le sens des paraboles qui doit passer par la raison, donc la raison on va l’utiliser pour comprendre les écritures saintes, on ne peut pas les comprendre si on ne fait pas usage de sa raison et c’est comme ça que va naître cette partie de la philosophie qu’on va appeler la Théologie 
  • Et puis il y a un deuxième usage de la raison de la philosophie chrétienne c’est que le monde est l’œuvre de Dieu, et du coup né l’idée évidemment chez Saint thomas et Saint augustin qui va prendre toutes ses ampleurs que ce monde, cette nature laquelle nous sommes plongé doit porter une trace des splendeurs de la divinité de celui qui la crée, au 13eme siècle chez Saint thomas on va développé cette preuve phisico-théologique, une preuve de l’existence de dieu qui consiste à dire que le monde est tellement beau et parfait, regardez juste la structure d’un œil humain, ça ne peut pas tomber du ciel, donc ça ne peut qu’avoir été crée par quelqu’un de très intelligent, un créateur supérieur et donc on va étudier la nature et surtout à partir de Saint Thomas d’aquin, on va étudier la nature qui a des trace du divin et par conséquent la science ne va pas s’opposer à la foi, l’œuvre qui va dominer l’œuvre de Saint thomas d’aquin c’est qu’il n’y a pas deux vérités, il n’y a pas la vérité de la foi et puis de l’autre vérité de raison, mais les deux doivent nécessairement se rejoindre, ça sera le thème de la dernière encyclique de Jean Paul II et il dira aux scientifique : allez y tant que vous voulez, faites usage de votre raison, ça ne peut pas contredire la foi, comprenez la nature tant que vous voudrez et ça ne pourra que confirmer les vérités révélé, 
il ne peut pas y avoir deux contradictions, on aura là un christianisme tout à fait rationaliste, pas des créationnistes, d’ailleurs l’église acceptera l’enseignement de Darwin « la théorie de l’évolution » officiellement dans le catéchisme de l’église catholique il faut le rappeler parce que y a tellement de discours faux dans ce sujet, car l’église accepte la partie darwinienne scientifique et non sa partie métaphysique, et même pas le big bang ne la gène au contraire, elle leur dit « allez y » c’est vrai que un peu de science éloigne un peu de Dieu mais beaucoup de science nous y ramène toujours, c’est ça l’idée dominée dans la pensée chrétienne
et donc nous aurons deux usages de la raison :
1 pour comprendre les écritures saintes
2; comprendre la splendeur de la nature comme créature divine 



mais néanmoins la philosophie va être secondaire par rapport à la foi, et c’est le rapproche d’un des grands pape « la formule de saint pierre Damien » qui va caractérisé très bien cette place de la philosophie au sein de la dispositif intellectuel chrétien « la philosophie, dit-il, elle est servante de la religion » mais dès qu’il sera d’une chose sérieuse c'est-à-dire la doctrine du salut de ce qui nous sauve, de la sagesse et la vie bonne, de ce que j’appelle la spiritualité, alors là la philosophie dois cédé la place à la religion et là la philosophie devient secondaire, elle a un statut subalterne qu’elle le gardera jusqu’à la révolution de l’humanisme au 16eme siècle, jusqu’à Descartes qui va attaquer les principes du christianisme

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