Ce jour là, j’ai pris la décision de prendre le train, et
d’aller rencontrer celui que j’ai tant attendu, tant aimé. C’était comme aller
vers l’utopie de mon rêve le plus recherché.
Alors que je me suis assise dans mon siège, j’ai pris un
grand souffle d’air, le laisser pénétrer jusqu’à ma poitrine, la purifier de
l’amour qui circulait autour de moi. J’étais dans un autre monde, je ne me suis
pas rendu compte de ce voyage qui va me mener nulle part ailleurs que vers
l’inconnu.
J’avais pris un train qui s’arrêtait dans toutes les gares,
une foule descendait et d’autre remontait avec leurs valises remplies de
charges. Beaucoup semble attendre un rêve qui n’a point de repère, le
chercher ? Ce n’était plus évident,
non plus.
Le train se promène sur la terre ferme, des arbres autour
que les oiseaux y habitent. des rivières stagnés de souvenirs se maintiennent
jusqu’à disparaître de mon regard. Cette vue panoramique qui se défile me
cajole et me somnole. Je ferme les yeux
à l’instant à écouter le rythme du train qui m’assoupie en restant éveillé.
« Shape of my heart » de Sting, c’est la chanson
qui m’accompagnait harmonieusement dans ma rêverie et mon voyage.
Le train semble
suspendu dans le temps et l’espace, à vitesse constante, il devient immobile,
et dans cette mobilité pure, l’espace se retient et lance le temps en pleins
vitesse, seul, nous les voyageurs face à nous même, nos corps attaché au train,
mais nos âmes totalement ailleurs.
Et pour ne pas compter les minutes restantes, je déployais
mes ailes, en fuite vers le ciel. Je volais en toute ampleur. J’imaginais ma
rencontre avec Lui, un amour pur et dynamique. Un mélange de parfum et de sueur,
fort mais bon à respirer. Pauvre moi. J’oubli que je suis encore dans le train.
Je me réveille soudainement. On est déjà arrivée ? Oui c’est bien la gare
de lyon.
Je descends toute
confiante. Dans le brouillard de la foule, je plonge et je m’évapore. Je traverse
les dunes des voyageurs avec leurs bagages bien serrés. Les gens couraient pour
rattraper leur train, D’autre s’allongeaient et attendaient. Je faisais partie
de cette dernière catégorie, je me suis assise devant un kiosque, je me suis
mise à l’attendre.
Fatiguée et lassée d’attendre, je le voyais
venir vers moi avec un sourire béant, ses bras m’enveloppent de tendresse. Hélas !
Ma souffrance augmente, ma peine devient une vraie peine, je
ne sais quel nom dois-je lui donner, personne ne pourra comprendre au monde ce
que cette rencontre représente pour moi.
On se tient la main, et on va à l’exploration de la ville fantôme.
Paris qui réunie deux tourtereaux, qui se baladent dans ses grandes ruelles, on
devient deux êtres complice, nous qui nous sommes ennemis ; l’amour n’est
qu’un amour perdu qui s’amalgame avec la brise matinale.
La pluie tombe à corde, douce et consolatrice. On court à la
recherche d’un abri. On se met sous un arbre. Et on se parle sans se regarder vraiment,
j’ai préféré garder ma distance pour éviter de voir à ma place un visage
étranger. Une autre fille qui l’ensorceler. C’est vrai que entre nous nous ne
pouvons vraiment ce confier certaines choses.
Des fois la vie nous loue des surprises qui comme une lampe
s’allume dans le ténèbre. Cependant auprès de lui, je ressentais le bonheur
alors que nous marchions ensemble dans le spectre de l’amour.
Il est 18h, je dois reprendre le train, on est parti en
courant vers la gare. La panique et le stresse de rater le train ne semble pas marrant.
Je suis arrivée à l’heure. Ouf.
Des amoureux qui se quittent et s’embrassent, des pleurs, et
des adieux. Et nous deux en pleins milieu. On se regardait sans rien dire. On s’est
penché nos lèvres pour s’embrasser. Puis on a reculé timidement. Jusqu’à ce que
je me suis jetée sur lui. Et je l’ai embrassé tendrement. Adieu.
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