jeudi 17 septembre 2015

la scholastique



Là c’est une rupture avec le stoïcisme, là aussi la philosophie servant de la religion va être transformée La scholastique, qu’est ce que ça veut dire ?c’est une discipline scolaire, ça va devenir au même de la renaissance de la philosophie 16 et 17éme siècle un terme péjoratif dès qu’on parle de scolastique pour stigmatiser justement ces dérives de la philosophie chrétienne

Qu’est ce que c’est donc la scolastique ? la philosophie à une simple étude de notion, c'est-à-dire couper les cheveux en quatre, qui veut dire analyser des notions tel que la substance et elle va désigner par la fin dans le langage moderne « une discussion dans fin et sans intérêt » des débats négatifs qui n’ont aucun intérêt et qui sont byzantine, et pourquoi ? parce que la philosophie n’a plus le droit de s’occuper du salut, la vie bonne, le sens de la vie, la sagesse, elle n’a plus qu’à s’occuper de l’analyse du concept et ce que j’ai toujours déploré qu’on a conservé cet héritage chrétien dans notre programme et se réduise à de l’analyse du concept, on ajoutera aussi dans ce programme l’esprit critique hérité ça de Descartes, et le programme d’ajrd sont cato républicain c a d des analyse de notion comme dans la scolastique du moyen age auquel on ajoute un peu de esprit critique pour faire une dissertation entre trois partie et là faut comprendre que c’est un héritage chrétien,



C’est pierre radeau un des meilleurs spécialiste de l’antiquité qui avait bien vu ça et qui avait vu comment l’un des coup de géni du christianisme consistait à voir mi la philosophie dans une position subalterne et avoir relégué vers la simple analyse de notion et lui avoir supprimé quel avait dans l’antiquité grecque c'est-à-dire la mission d’apprendre à vivre, non pas à analyser des notions, mais de former des êtres à bien vivre dans les écoles grecques, ce n’était pas dans leur programme de couper les cheveux en quatre ou de discourir, il s’agissait d’apprendre aux élèves le sens de la vie et la sagesse et c’est ça que le christianisme coup de géni va lui faire perdre pour se le réserver à soi même

la raison en christianisme



Je veux lier deux ruptures théoriques dans la suite de l’histoire de la philosophie
  1. Le premier trais n’est plus Dieu cosmique et c’est une personne 
  2. Deuxième trais c’est que du coup la connaissance de Dieu ne passe pas par la raison « comme chez les stoïciens » mais par la foi et la confiance Ce qui est intéressant chez les premiers chrétiens, c’est la logique du témoignage qui va être essentiel, partout dans le texte de Paul, c’est le témoignage qui compte, il apporte la crédibilité 
  3. Le troisième trais c’est que on a affaire avec un dieu qui est complètement incompréhensif par les juifs et par les grecs donc scandal pour les juifs et folie pour les grecs
  4. Quatrième trais : il va intéressé l’histoire de la philosophie, quel statut la philosophie va avoir dans ce dispositif ? qu’est ce qu’il va lui rester ? quel va être désormais l’usage de la raison ? si elle est détonnée par la foi, mais Dieu nous a bien donné la raison, faut bien qu’on fasse quelque chose, à quoi donc va servir cette raison ? si l’essentiel est deja réglé par la foi, si la connaissance de Dieu est lié à cette activité, foi et la croyance, qu’est ce qui reste pour la philosophie et la raison ? il y a-t-il ou non une philosophie chrétienne ? et si oui, quel statut elle a au sein de l’histoire de la philosophie ? est ce qu’il y a place de l’usage de la raison ? tout va partir de Saint Paul des différentes épître dans nouveau testament, saint Paul va dire ceci ; oui biensur c’est la foi qui compte mais il va rester deux usages pour la raison et une philosophie chrétienne, deux usages de la raison 
  • Premier usage : ce que nous devons faire nous de notre raison pour interpréter les paraboles de christ, le christ ne cesse de parler par symboles et paraboles, pourquoi il fait ça ? le christ s’adresse par parabole car ça touche tout le monde tout comme les contes d’enfants pleins de morale, qui ne s’adressent pas uniquement à l’enfants mais aussi à l’adulte , elle ne touche pas que les savants, donc pareil, le parabole touche aussi le peuple et là il faut faire usage de sa raison, il faut aussi un herméneutique pour comprendre le sens des paraboles qui doit passer par la raison, donc la raison on va l’utiliser pour comprendre les écritures saintes, on ne peut pas les comprendre si on ne fait pas usage de sa raison et c’est comme ça que va naître cette partie de la philosophie qu’on va appeler la Théologie 
  • Et puis il y a un deuxième usage de la raison de la philosophie chrétienne c’est que le monde est l’œuvre de Dieu, et du coup né l’idée évidemment chez Saint thomas et Saint augustin qui va prendre toutes ses ampleurs que ce monde, cette nature laquelle nous sommes plongé doit porter une trace des splendeurs de la divinité de celui qui la crée, au 13eme siècle chez Saint thomas on va développé cette preuve phisico-théologique, une preuve de l’existence de dieu qui consiste à dire que le monde est tellement beau et parfait, regardez juste la structure d’un œil humain, ça ne peut pas tomber du ciel, donc ça ne peut qu’avoir été crée par quelqu’un de très intelligent, un créateur supérieur et donc on va étudier la nature et surtout à partir de Saint Thomas d’aquin, on va étudier la nature qui a des trace du divin et par conséquent la science ne va pas s’opposer à la foi, l’œuvre qui va dominer l’œuvre de Saint thomas d’aquin c’est qu’il n’y a pas deux vérités, il n’y a pas la vérité de la foi et puis de l’autre vérité de raison, mais les deux doivent nécessairement se rejoindre, ça sera le thème de la dernière encyclique de Jean Paul II et il dira aux scientifique : allez y tant que vous voulez, faites usage de votre raison, ça ne peut pas contredire la foi, comprenez la nature tant que vous voudrez et ça ne pourra que confirmer les vérités révélé, 
il ne peut pas y avoir deux contradictions, on aura là un christianisme tout à fait rationaliste, pas des créationnistes, d’ailleurs l’église acceptera l’enseignement de Darwin « la théorie de l’évolution » officiellement dans le catéchisme de l’église catholique il faut le rappeler parce que y a tellement de discours faux dans ce sujet, car l’église accepte la partie darwinienne scientifique et non sa partie métaphysique, et même pas le big bang ne la gène au contraire, elle leur dit « allez y » c’est vrai que un peu de science éloigne un peu de Dieu mais beaucoup de science nous y ramène toujours, c’est ça l’idée dominée dans la pensée chrétienne
et donc nous aurons deux usages de la raison :
1 pour comprendre les écritures saintes
2; comprendre la splendeur de la nature comme créature divine 



mais néanmoins la philosophie va être secondaire par rapport à la foi, et c’est le rapproche d’un des grands pape « la formule de saint pierre Damien » qui va caractérisé très bien cette place de la philosophie au sein de la dispositif intellectuel chrétien « la philosophie, dit-il, elle est servante de la religion » mais dès qu’il sera d’une chose sérieuse c'est-à-dire la doctrine du salut de ce qui nous sauve, de la sagesse et la vie bonne, de ce que j’appelle la spiritualité, alors là la philosophie dois cédé la place à la religion et là la philosophie devient secondaire, elle a un statut subalterne qu’elle le gardera jusqu’à la révolution de l’humanisme au 16eme siècle, jusqu’à Descartes qui va attaquer les principes du christianisme

Dieu faible ? scandale pour les juifs et folie pour les grecs

Paul dans son passage explique cette humilité de Jésus crucifié qui est un scandale pour les juifs et une folie pour les grecs, je vous explique ce que ça veut dire
Scandale pour les juifs pourquoi ? parce que pour les juifs un Dieu faible n’a pas de sens, ils aurait accepté que le christ soit un prophète, mais un Dieu certainement pas, il ne se laissera pas crucifié comme n’importe quel être humain, donc c’est un scandale pour les juifs, et une folie pour les grecs, , car l’idée de cosmos, le divin qui s’identifie avec l’ordre cosmique puis se réduire complètement à une personne, c’est une idée folle, on peu accepté un soleil divin mais pas une personne, à la rigueur c’est acceptable, car le soleil n’est qu’un élément du cosmos,  les chrétiens sont perçu comme des fou comme les romains à l’époque, ils sont sidéré, on raconte dans le premier procès, ce qui est fascinant de saint Justin, c’est que les autorités romaines qui vont condamner ou martyriser ces gens, ils sont très impressionné, des gens qui résistent à la mort sans crainte simplement parce qu’il refusent de renier leur foi, mais au même temps, il pensent que ces chrétiens sont des vrai barjos et cinglé, ils ont confondu leur idole avec le christ et évidemment il n’a aucun sens,
Le texte de Paul : Dieu n’a-t-il pas frappé de folie la sagesse du monde puisque en effet le monde par le moyen de la sagesse n’a pas reconnu Dieu, dans la folie de Dieu, dans la sagesse de Dieu, c’est par la folie de la proclamation de sauver ce qui croit
Alors que les juifs demandent les miracles, et que les grecs cherchent la sagesse, nous proclamons nous un christ crucifié, scandale pour les juifs et folie pour les grecs qui sont appelés puissance de Dieu et sagesse de Dieu »

Voilà le texte, il a pointé que le christ crucifié est un scandale pour les juifs et une folie pour les grecs, et personne n’a cru à ce Dieu
Paul va faire le tour du monde pour apporter la nouvelle de la résurrection des corps et des âmes dont nous parlerons dans le texte suivant

L'humilité des chrétiens



La troisième rupture


C’est que du coup l’attitude de connaissance qui correspond à la foi et qui correspond à cette nouvelle définition du divin et qui va être la vertu parce que c’est elle qui permet la communication avec Dieu : l’humilité


La tradition chrétienne va s’opposer à la philosophie, ce qu’elle va dire au fond c’est que les philosophes ce sont des orgueilleux et prétentieux, Augustin ne cesse dire notamment c’est le thème fondamental de la cité de Dieu, son dernier grand livre, dans ce livre, augustin ne cesse d’apostropher les philosophes en leur disant « vous les orgueilleux, vous qui n’avez aucune humilité » pourquoi dit-il ça ?et bien parce que dans la doctrine du salut dans celle des stoïciens, les humains prétendent la philosophie fondamentale, il prétende ce sauvé même par leur propre raison, il prétende parvenir à la sagesse à la liberté d’esprit et à cette générosité et l’amour, le sage celui qui a vaincu les peurs, et bien les philosophes prétendent que nous les petits humains nous en tirer par nous même et par la raison, Augustin ne peut s’en tirer par Dieu seul Dieu peut nous sauvé, seul la foi peut nous sauvé, donc vous les philosophes vous êtes des super prétentieux, vous êtes des arrogant et vaniteux qui va vous écarter du salut


Voilà le message chrétien contre la philosophie anti-philosophique et là on a des textes extrêmement profond aussi bien chez Augustin, d’ailleurs que chez Saint Paul


Voilà ce qui a écrit Augustin dans la cité des Dieux « les superbes » veut dire des philosophes pour Augustes, les héritiers de Platon, les superbes ont dédaignait de prendre Dieu comme maître parce que Le verbe a été fait Chair et a habité parmi nous, voyez que cette phrase de Jean qui fait problème, comment ça se fait pour les philosophes que Le logos est devenu chair ? Voilà ce qui n’est pas logique pour eux, à cause de cette phrase là, les philosophes ont calé, pourquoi ils étaient calés ? Par manque d’humilité


Il y a deux humilités qui sont nécessaire pour entrer dans la foi


Première humilité : qu’on ne peut pas s’en tirer par soi même et faire confiance en Dieu





Deuxième humilité ; l’humilité du christ lui-même, pourquoi ? parce que c’est un homme qui est un Dieu, qui tout les pouvoirs, il a des miracles, pour les grecs et les juis ses ennemies, ce Jésus est tout humble puisqu’il se laisse crucifié alors qu’il pourrait résister, à cause de son humilité

le christianisme et la foi



Je vous rappelle le Texte de Jean



1. « Au commencement était la Parole », et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.

2. Elle était au commencement avec Dieu.



Au commencement était le verbe ou la parole, c’est la traduction du français grec, peux être que ça signifiait à l’époque un autre sens, en grec ça n’a rien avoir avec le verbe, , on entend au début « arché le logos »=« commencement du verbe » c’est le terme des stoïciens pour décrire la qualité cosmos « logos » « logique », mais c’est très bizarre comme traduction, concernant « logos » et « verbe » qui n’a rien avoir avec ça , car en vérité il veut dire « logique »

Déjà dans la morphologie et la grammaire, c’est un élément très particulier, le Verbe c’est ce qui décrit l’action et le temps de l’action, un mot temporel, je ne sais pas pourquoi on a donné cette traduction.



« Au commencement était la parole » mais ça n’a rien avoir avec la parole.

Au commencement était le logos tout simplement, et pour un stoïcien qui lit ça en grecque, il comprend en commencement, il y a en effet le divin cosmos, et il dit d’accord je suis entièrement chrétien et donc jusque là tout va bien,

« Par lui tout est apparu, et sans lui rien n’est apparu de ce qui est apparu » ça on peut accepté, le stoïcien trouve ça un peu tautologique, disant ça ne le gène pas trop, et après là ça se gâte, on lit un petit peu plus loin

« Et le verbe « le logos » est devenu chair et il a séjourné parmi nous » alors là le stoïcien ne comprend absolument rien, comment le logos est devenu chair ? ça veut dire quoi chair ?

« Et nous avons contemplé sa gloire comme tient son fils unique pleins de grâce et de vérité » et là le stoïcien comprend que la chair désigne le christ « Jésus » et il dit vous êtes complètement siphonné, mais de quoi vous parlez ? comment le Cosmos divin « logique » peut s’être incarner dans la personne d’un individu si génial soit-il, bien qu’il est épatant, quel divin avec le rapport cosmos, ça n’a aucun lien

C’est important cette métaphore de la chair « sarcs » même qu’en latin, c’est incarnation, c’est la nourriture carnée, donc on a cette métaphore de la viande, que le stoïcien ne comprend pas, et le chrétien peut lui expliqué que le divin « cosmos » est devenu cher chair, c'est-à-dire il s’est incarné dans la personne christ, et là le stoïcien va devenir méchant, c’est là qu’il va y avoir des persécutions chrétiens et j’y reviendrai tout à l’heure, notamment celle du premier père d’église saint Justin décapité sur ordre de Marc Aurèle le dernier grand romain stoïcien romain empereur à l’époque, le malheureux Justin premier père de l’église, va se battre sur cette phrase entre les stoïciens et va battre la bataille, et sera décapité avec six de ces disciples, on ne plaisante pas à l’époque avec la définition du divin, d’ailleurs dans certain endroits du monde non plus, donc on a là une nouvelle définition de Dieu qui apparaît et non à un ordre cosmique, mais à un individu qui est le christ, un personne ne tout cas, le christ n’est pas le seul figure de Dieu, c’est le divin incarné en un homme, d’où est la deuxième rupture évidemment.

Là c’est la fin de la philosophie, ce n’est plus par la raison qu’on va saisir le divin, alors que pour les stoïciens c’est par la raison, comprendre l’ordre du monde scientifiquement, grâce à la raison un biologiste peut comprendre l’organisme d’un être vivant, le philosophie va contempler grâce à la théorie l’ordre du monde, il réussi à saisir ce cosmos, mais là si le divin est une personne qui parle, on va le contempler puisqu’il est pleins de grâce et de vérité, on peut le toucher, on peut manger avec lui, on cause avec lui, et bien à partir de ce moment là la question de savoir comment on connaît le divin, ce n’est plus par la raison qu’on le connaît, il est là devant nous, c’est donc par la foi qu’on le connaît, c’est dans ce sens là, que la problématique de la connaissance va se poser, il s’agit même pas si on connaît le christ par la raison, mais il s’agit simplement si on lui fait confiance et on a foi en lui, est ce qu’il dit vrai ou pas ?est ce que son message est véridique ou un mensonge inventé ? surtout s’il me dit je retrouverai les gens après la mort ou la résurrection du corps par exemple, est ce que je lui fais confiance ou pas ? et donc confiance est la crédibilité du christ qui est en question, ce n’est pas par la raison, et là on a quelque chose qui change complètement par rapport à la philosophie et qu’on retrouvera dans les grands écrits réformes de Luther, qui date de début de 16ème siècle qui vont fonder le protestantisme et d’où je rappelle un tout petit peu la teneur, vous savez qu’à l’époque Luther va s’opposer notamment au Vatican sur un point important qui est une fameuse question de l’indulgence, Vatican va construire le palais et donc il signe à Touva comme des chèque des indulgence qui sont des remise de peine, ceux qui ont pêché ben on leur dit si vous avez pêché ben donnez un peu d’argent, on va te remettre les peines, tu passera ton temps dans le purgatoire, et c’est ça le premier chef qui exaspère Luther dans le Vatican,Luther va développé une doctrine contre cet usage des indulgences, et bien ce que Luther va dire ‘éh bien ce qui sauve les humains, ce qui leur apporte la vie bonne et le salut, ce qui va leur permettre de se retrouvé au paradis ce ne sont pas les œuvres’, c’est la foi, et ce message est en parfaite conformité avec l’essentiel du christianisme, c’est par la foi qu’on va être sauvé certainement pas par les indulgences « seriez vous bonne œuvres des pieds jusqu’à la tête, vous ne sauriez pas sauvé » seul la foi sauve, parce que seul la foi permet de connaître et de comprendre le message du christ

Quelle sera la raison dans le christianisme ? mais il n’est pas central, c’est évidement par la foi qu’on peut arriver « dieu n’est plus un ordre anonyme mais c’est une personne et deuxièmement ce n’est pas par la raison qu’on saisi Dieu » le réel



L’anthologie n’est pas accessible à la raison, et bien par la foi qu’on saisi Dieu

la suite, troisième idée " divin et ordre harmonieux"



Suivre



Récapitulant :

Donc la première idée : en s’ajustant en cosmos, on dépasse la peur de la mort, on devient fragments d’éternité.

La deuxième idée : c’est la définition du sage tire directement de la mythologie

Troisième idée : c’est qu’il va y avoir notamment dans le stoïcisme, une équivalence entre trois thèmes et c’est cette équivalence que le christianisme va briser, trois thèmes qui sont cosmos « l’ordre harmonieux du monde « zeus contre les titans » dans ce partage originaire, et puis y a logos, c'est-à-dire le monde est logique et rationnel, exactement comme un biologiste qui ouvre le ventre d’un lapin, voit non pas un chaos, mais il voit quelque chose qui est merveilleusement logique, parfait, qui peut comprendre le biologiste par la raison, qui peut grâce à la science, analysé et comprendre, car tout ça est logique, la philosophie grecque est très rationnelle. Et le dernier point (que le christianisme va attaquer), c’est que ce cosmos qui est logique ( logos) il est aussi théone c'est-à-dire divin, divin ce n’est pas les dieux, mais ce que les stoïciens appellent le divin, et bien c’est cet ordre harmonieux du monde lui-même, pourquoi ils les appellent le divin ? parce que cet ordre cosmique harmonieux et juste, beau et bon, et merveilleux, surtout quand on est en Grèce, c’est assez convaincant, il y a de jolis paysages, mais au même temps, ce n’est pas parce que c’est beau et bon et juste,  c’est divin parce que c’est transcendant par rapport à l’humanité, ce n’est pas l’homme qui a fabriquer cet ordre cosmique, il nous est donné de l’extérieur, il est supérieur et extérieur aux hommes cet ordre cosmique et il est dans ce sens là divin, l’humanité n’a rien d’autre à faire que de s’y ajointer à cet ordre, et donc là on peut parler d’un ordre divin. Cette équivalence gardez là bien en tête car elle va exploser la première ligne de l’évangile de jean. Le cosmos est à la fois logos et théone « logique rationnel et divin » il y a donc une équivalence fondamentale dans le stoïcisme entre logos cosmos et théone, il faut bien les garder en tête pour bien comprendre l’évangile de jean,

La 4ième idée qui est la dernière : elle sera plus brève, la philosophie qui va tirer d’une certaine manière de cette sécularisation de la mythologie, , c’est l’idée qui va y avoir trois tâches fondamentales, premièrement théorique, morale et puis troisièmement la spiritualité, dans cette sphère qu’on va définir à la fois le sens de la vie « la vie bonne » et aussi la doctrine du salut, ce qui nous sauve de la peur qui nous empêche de bien vivre, bien que la philosophie veut dire amour et sagesse, ce n’est pas pour rien que le philosophe doit vaincre la peur, philosophie n’a rien avoir avec esprit critique ou l’argumentation ou que sais je, la philosophie c’est la recherche de la vie bonne, de la sagesse, quête de sens de la vie, y compris quand on refuse l’idée même le sens de la vie et qu’on croit que la vie bonne réside éventuellement dans la déconstruction du sens comme ça sera le cas chez Spinoza ou chez Nietzsche, et donc on aura une prix partition fondamentale entre théorie, morale et spiritualité.. D’abord qu’est ce que c’est que la théorie ? (il faut garder ça à l’esprit aussi ) la théorie c’est à la fois une interrogation sur la nature de réel, qu’est ce que c’est que la réalité du réel ? et puis c’est une interrogation sur les instruments du réel, instruments de connaissances qui nous permet d’appréhender ce réel, comment on va le connaître ce réel ? par exemple dans le christianisme le vrai réel c’est Dieu ou l’être suprême et on l’appréhende par la foi. Pour les stoïciens l’être réel est le cosmos, l’ordre cosmique harmonieux et comment est ce qu’on l’appréhende ? on l’appréhende par la raison, donc la théorie ça sera à la fois anthologie et la théorie de connaissances, à la fois la réflexion sur la réalité du réel qu’est ce que est le réel dans le réel ?et puis la réflexion de ce qu’o n’appelle l’épistémologie « étude de science et la théorie de connaissance » comment on fait pour attraper ce réel, par quel instrument, est ce que c’est par la foi, est ce que c’est par la raison ? on a plusieurs approches possible du réel, comment un chasseur par exemple essai d’attraper un oiseau ? Et donc voilà trois parties de la philosophies « théorie, morale, et spiritualité »



Et bien le chrisitanisme va rompre avec ce message grecque, le message stoïcien, que le stoïcisme va tirer directement de la mythologie grecque, ce n’est pas pour rien que le Dieu tutélaire chez les stoïciens c’est hercule, auquel il lui rend hommage constamment, et hercule n’est rien qu’un des lieutenant de Zeus, un héros qui va constamment essayer par exemple dans ces douze travaux de rétablir le cosmos conte les forces chaotiques.

mercredi 16 septembre 2015

le passage de la mythologie à la philosophie " sagesse du monde"



Le passage de la mythologie à la philosophie







Ce qui est vraiment passionnant dans le passage de la mythologie à la philosophie grecque, et si on ne la voit pas, nous ne comprend pas ce qui va venir après, c’est toute ses ruptures abyssale que le christianisme va instaurer par rapport à ce monde grecque et bien ce qui est tout à fait fascinant c’est que la philosophie grecque va reprendre mais sous forme sécularisé, sous forme laïque sans parler des Dieux, elle va reprendre très largement cet héritage de la mythologie et notamment des deux mythes que je viens de raconter,

Petite précision pour éviter les remarques des cuistres, je n’ignore pas évidemment qu’il y a plusieurs philosophies grecques et plusieurs tradition ; il y a essentiellement Deux traditions dans la philosophies grecque, il y a une tradition majeure et dominante c’est la tradition des sagesses du monde et cosmique qui est un héritage directe de ce que je viens de raconter, cette tradition passe par Parménide, Platon, Aristote et surtout les stoïciens, c’est largement la tradition qui domine la tradition grecque dans laquelle la sagesse se défini comme une mise en harmonie de soi avec l’harmonie du monde qu’on détient à partir du poème d’Hésiode que je viens de brièvement raconter et puis il y a bien sur une autre tradition, contre culturel, une tradition qui va critiquer le visage dominant de la philosophie c’est la tradition des atomismes de Démocrite Épicure, donc la tradition épicurienne, la tradition également des sophistes qui sont des héritiers des atomismes et des épicuriens et ces traditions elle est si je puisse dire contre culturel ou la déconstruction de l’époque, c’est la philosophie qui va critiquer cette construction cosmologique héritée de la mythologie, mais très largement, la culture dominante c’est la culture cosmologique et la philosophie va retenir de l’héritage cosmologique, elle va retenir Quatre idées fondamentales présentée à l’esprit pour comprendre la rupture introduite par le monde chrétien, quatre idées fondamentales qui vont être présentée sous forme sécularisé alors évidemment dans la plupart des manuels ou des introductions de la pensée grecque, on oppose le mythe et puis le logos la philosophie, on oppose le mythe à la raison, c’est le b ab a de n’importe quel ouvrage de vulgarisation, bien évidemment il y a une opposition entre les deux, entre la philosophie et la mythologie, mais néanmoins les points passages sont plus grands que l’oppositions c'est-à-dire que la philosophie cosmologique va pour l’essentiel consiste à formuler rationnellement sans passer par la mythologie et le foisonnement de divinité, mais elle va consister à raconter rationnellement à la fois ce message d’Ulysse et ce Message d’Hésiode de Zeus de la construction d’un cosmos, elle va le formuler ce message d’une manière sécularisé autour de quatre grandes idées que j’indique brièvement, (on ne peut pas comprendre à mon avis le christianisme si on ne les a pas présenté à l’esprit)

  1. Première idée : c’est que si la mise en harmonie de soi avec son lieu naturel, en l’occurrence Ulysse dans son voyage vers Ithaque, la volonté effrénée de rejoindre ce lieu naturel qu’on a perdu en l’occurrence à cause de la guerre, et bien ce qu’il y a derrière cette nostalgie d’Ulysse, cette volonté de revenir à sa place, de retrouver à son lieu, c’est quelque chose de très profond et qui a un rapport avec la mort paradoxalement ; l’idée qui domine Ulysse de retourner chez lui c’est l’idée que le cosmos est éternel, une fois qui est crée, il est là pour l’éternité et ce qui le prouve c’est le caractère cyclique de la nature « après le jour vient la nuit, après l’été vient l’automne » le caractère cyclique de la nature montre aux yeux des grecques qu’elle est éternelle, éh bien ce qu’il y a derrière cette volonté c’est de s’ajuster au monde, s’ajointer au cosmos, c’est l’idée quand on a réussi à s’ajointer au monde, on devient soi même un fragment d’éternité, voyez le rapport avec la mort et la doctrine du salut, quand on est ajusté au cosmos harmonieusement, comme un luthier à ajuster des petits pièces de bois harmonieusement qui forment le corps d’un violent et bien on est ajuster à une chose qui est éternelle par conséquent on comprend que la mort n’est rien de plus important comme disent les stoïciens qu’un passage d’un état à un autre mais que de toute façon on est soi même un fragment d’éternité et un atome de cosmos et du coup on peut vaincre d’une certaine manière la peur de la mort, voyez l’idée qui est derrière, voyez le message d’Hésiode, c'est-à-dire cette construction de cosmos par zeus contre la guerre de titans va permettre à la philosophie grecque à définir la vie bonne comme mise en harmonie soit par ordre cosmique qui permet de dépasser d’une certaine manière la peur de la mort ; il y a là même si je le dis schématiquement et très brièvement une ligne de réflexion qui est extrêmement puissante 
  2. La deuxième idée qui va dominer la philosophie grecque que là aussi elle emprunte très largement à la mythologie c’est l’idée que le sage est celui qui a justement vaincu les peurs et notamment la peur fondamentale qui est la peur de la mort, en précisant une chose c’est que la peur de la mort ce n’est pas simplement la peur de sa mort, ça peut être aussi bien la peur d’autrui, des êtres surtout que nous aimons, on est des fois très inquiet de la santé de quelqu’un qu’on aime que de notre santé, il faut savoir que la mort n’est pas la fin de sa vie mais tout ce qui est à l’intérieur de la vie relève de l’irréversible, relève de plus jamais, qui est en quelque sorte définitivement passé et qui est mort dans ce sens là nous sommes capable même en étant vivant d’avoir une expérience de la mort, on a malheureusement pleins d’expérience de temps irréversible de période de notre existence, irrémédiablement passé, donc le sage c’est celui qui vainc les peurs pourquoi ? parce que tant qu’on a peur, on est privé de la liberté de pensé, quand on est pris par la peur par exemple du noire ou de l’ascenseur, à la fois on perd toute liberté, on devient idiot, la peur rend bête et au même temps on est privé de toute ouverture aux autres, de toute générosité, on devient égocentrique, moi d’abord, et donc la peur nous rend à la fois incapable de penser et incapable d’aimer et par conséquent le sage est celui qui ayant vaincu sa peur est capable à la fois de penser librement mais aussi d’aimer, et il aura sa liberté intellectuelle et l’ouverture aux autres, voilà le sage, il y a  une idée fondamentale qui accompagne ce deuxième point c’est l’idée que toutes ces angoisses, je ne parle pas de peur, mais d’angoisse, de sentiment diffus qui ne portent pas sur un objet particulier, pas d’un lion ou d’un requin, mais là je parle d’un angoisse planote comme dit freud, toutes les angoisses sont racines de deux dimensions de temps qui sont le passé et le futur, le thème mythologique que le stoïcisme a notamment va reprendre mais platon aristote reprendront aussi c’est le thème selon lequel les deux mots « passé et futur » pèsent sur la vie humaine, pourquoi ? parce que quand le passé est heureux il nous tire en arrière par la nostalgie, quand il a été malheureux il nous tire en arrière par le biai de ce que Spinoza appellera les passion tristes, les regrets, culpabilité qui nous reveille la nuit et alors on se précipite dans les mirages du futur que décrivent les lettre luclius  notamment de Sénèque l’un des grands stoïcien romain, et bien on se précipite dans les mirages du futur et on pensera que ça ira mieux si on change de coiffure ou de chaussure, femme, mari, maison… et bien dit Sénèque : c’est une illusion qui transforme son malheur avec soi,  là il est le message du fond qui défini la sagesse grecque » et bien il dit ceci : le passé et le futur nous font manquer de vivre, ils nous empêche de vivre et de réconcilier avec le présent qui est la seule dimension réelle du temps, le passé n’existe plus, le futur n’existe pas encore, ce sont des dimensions du néant, seul le présent existe vraiment et bien les passion triste remords la nostalgie ou la culpabilité comme des mirages, des espérances, ils nous font manquer de vivre le présent, et donc le sage celui qui non seulement a vaincu les peurs mais qui parvient à vivre au présent, carpe diem ,amorphatie dit Nietzsche 



Voilà fondamentalement la sagesse grecque dans la sagesse du monde

Le deuxième message.. la théogonie d'Hésiote

La deuxième Mythe va répondre à cette question exactement, qu’est ce que c’est qu’une vie bonne pour les mortels ? Là on sait pour l’instant suivant Ulysse que une vie mortelle réussi est préférable qu’une vie éternelle ratée, on voit bien qu’une vie immortelle ratée est une vie délocalisée, une vie qui n’est pas chez soi, Pourquoi donc le fait de retrouver le chez soi, les siens, se défini pour Ulysse comme une vie bonne ? il faut entrer dans les détails de la deuxième mythe que je vais raconter très brièvement pour comprendre cette question de la vie bonne pour les mortels. Et ce deuxième mythe et tout simplement celui qui est raconté dans la théogonie d’Hésiode. Théogonie c’est la naissance des Dieux, le poème d’Hésiode est un poème qui date de 7ème siècle Avant Jésus, et ce poème raconte une histoire qui permet de comprendre ce qui anime tout le voyage d’Ulysse, autrement dit le sens de sa vie ; et le sens de son refus adressé à Calypso de prendre cet offre incroyable d’immortalité et de jeunesse éternelle. Ce mythe d’Hésiode raconte comment Zeus « le roi de la deuxième génération des dieux olympes» va gagner la guerre contre la première Génération des Dieux, c'est-à-dire les Titans, ces premiers Dieu qui sont sortis du Chaos, la première divinité, ce sont des dieux qui sont chaotique, ils sont douze immortels,très beaux et très forts, ce sont des Dieux guerriers, ce ne sont pas des Dieu de l’harmonie ni de cosmos, qui vont entrer en guerre avec la deuxième génération des dieux celle de Zeus et de ces frères et sœurs, et dans cette guerre terrible qui oppose ces deux générations de Dieux, Zeus va finir par l’emporter et le moment ou il va l’emporter ‘ c'est le point très important’ que la philosophie grecque va reprendre à son compte c’est le moment ou Zeus ayant gagné la guerre (contre la première génération chaotique qui sont représenté par les titans) va partager le monde avec intelligence et justice et il donne à chaque Dieu une partie du pouvoir ' par exemple Ouranos garde le ciel, Poséidon régnera sur l’océan, Gaia garde la terre, Tartare garde l’enfer et le sous sol, Zeus partage le monde, que les grecque ont appelé le cosmos, c'est-à-dire justement l’idée de la terre bien partagée et bien organisée et juste, surtout harmonieuse, l’idée du partage est né de ce combat des olympiens contre les titans et cette idée de cet ordre juste, d’un cosmique harmonieux, beau et bon, qui va évidemment servir à définir la vie bonne aux yeux de l’essentiel de la culture grecque, La vie bonne va se définir essentiellement comme vie en harmonie avec cet ordre cosmique que Zeus à réussi à installer dans sa guerre contre les premiers Dieux, et donc on a là quelque chose qui mérite une réflexion, il faut aller un petit peux très loin de ce que je viens de vous raconter, pourquoi après tout c’est ça qui va définir la vie bonne ? d’abord ulysse ressemble à ces histoires qu’on nous raconte dans les journaux d’été, des petits chats qui ont été abandonné par leur maitre qui vont parcourir 800 km pour retrouver la maison dont ils ont été écarté, donc Ulysse est un peu comme ce chat égaré qui va traverser un pays entier pour retrouver ce que Aristote appellera Son lieu naturel, il y a l’idée suivante c’est que dans cet ordre cosmique que Zeus à réussi à installer contre les dieux chaotique et guerriers, il y a en quelque sorte un lieu naturel pour chacun d’entre nous, chacun à une place dans cet ordre cosmique exactement comme chaque organe à l’intérieur d’un organisme bien fait comme le cœur qui doit être bien à sa place, les poumons doivent être à leur place, les yeux.. chaque organe doit être bien à sa place, et si chaque organe n’est pas à sa place et bien ça ne fonctionne pas tout simplement et bien de la même manière on a l’idée que chacun d’entre nous a une place dans cet ordre cosmique et que lorsqu’on a été déplacé par exemple par la guerre « une catastrophe » il faut tout faire pour retrouver la place qu’on a perdu et voilà pourquoi Ulysse va refuser l’offre de Calypso, il ne veut pas d’une vie délocalisée, il veut bien évidemment une vie en harmonie avec cet ordre cosmique que zeus à construit

le Premier Message... Histoire d’Ulysse



le premier message



Je commence par rappeler le message fondamental de la mythologie grecque en tout cas que je considère comme tel, il y a bien évidemment d’autres messages, mais c’est peux être le message le plus puissant avec lequel le christianisme va rompre, quand on regarde  la philosophie grecque ceux qui va de stoïcien en passant par Platon et Aristote, à retenu de la mythologie grecque, cette mythologie qui va passer par les cultes romains dont le paganisme romain qui est un héritage de cette mythologie avec lequel le christianisme va rompre

Il y a deux épisode importants de la mythologie qui va permettre de situer par après le christianisme par rapport à ce que la philosophie va en tirer

Le premier message : voyage d’Ulysse. Message d’Homère, Ulysse est un roi dans une ville grec qui s’appelle Ithaque, il a gagné la guerre de Troie contre les troyens, en introduisant son cheval rempli de soldat et qui va permettre d’anéantir les troyens, Ulysse va mettre 10 ans à entrer chez lui la cause ? parce qu’il a crevé l’œil de cyclope, et il se trouve que ce cyclope Polyphème est un des fils de Poséidon et Poséidon va vouloir venger son fils auquel Ulysse à crever l’œil et pour le venger, il va simplement pourrir la vie d'Ulysse pendant 10 ans, il va lui mettre des embûches en permanence sur la voie de retour vers Ithaque, bien Ulysse veut retourné à sa ville et son plais, retrouvé sa femme Pénélope et son fils Télémaque ainsi que sa vie du passé, et parmi tous les embûches, la plus agréable et celle de calypso, calypso est une divinité sublime qui va cacher Ulysse sur son île pendant 7 ans, elle est forte amoureuse de lui

Zeus à la demande de sa fille Athéna va donner l’ordre à hermès ( son messager ) d’ordonner Calypso de libérer Ulysse à retourner à Ithaque, et là Calypso va mettre en place un stratagème qui va tout nous dire sur le tout Premier Message Fondamental De la Mythologie Grecque, elle va dire à Ulysse si tu acceptes de rester avec moi malgré l’ordre de Zeus, je te donnerai L’immortalité et la jeunesse éternelle. Elle ajoute la jeunesse parce que elle pense à un précédant fâcheux, une déesse, une titanesque fille de titan, fille des premiers Dieu, qui s’appelle Aurore ( éos) , qui, elle aussi est tombée amoureuse d’un mortel qui s’appelle Tithon, elle a elle aussi demandé l’Immortalité pour son amant mais elle a oublié de demander la jeunesse, ce qui fait  que le malheureux se ratatine comme un vieux croûton et elle fini par le transformer à un cigale, alors c’est ce qu’elle veut éviter Calypso, alors elle lui promet l’immortalité et la jeunesse éternelle ; Hors Ulysse va refuser cet offre incroyable, il va préférer mourir mais rentrer chez lui plutôt que d’être immortel et jeune pourtant avec une femme merveilleuse et dans un endroit sublime « Le premier message grecque que le christianisme va rompre » au fond Ulysse préfère une vie de mortel réussi qu’une vie d’immortel ratée, ça veut dire que dans la sagesse grecque il faut d’abord accepté la mort



Le but de la vie n’est pas de gagner un salut, de gagner l’immortalité ou l’éternité, on doit d’abord accepté la condition de la vie mortelle, et c’est bien la raison pour laquelle la mythologie grecque a distingué entre l’immortel et le mortel, donc le but de La vie n’est pas de gagner l’immortalité mais c’est d’accepter la condition humaine qui est celle d’un mortel et chercher la vie bonne d’où la question; qu’est ce que la vie bonne pour les mortels ? ce que la mythologie va mettre en place paradoxalement, je dis paradoxalement parce que c’est pleins de Dieu cette mythologie, mais paradoxalement ce qu’elle va mettre en place c’est une condition laïque, une sagesses pour les mortels qui ne visent pas l’éternité ou l’immortalité, c’est donc une contradiction avec le message chrétien.

lundi 7 septembre 2015









. La brume avait étalé un brin de brouillard grisâtre et pâle

Le temps d’un cœur accablé, triste et pressé

Au bout de cet horizon néfaste ; une gloire surgis, des nuages se chamaillaient, se rossaient.

Un bruit sec s’exclama d’un ton effrayant, les oiseaux déguerpissent l’âtre, s’hybrider et s’unissent pour aller dans un monde utopique et rayonnant. Une intelligence collective les abrite du danger. La lumière est ailleurs et partout.
Un voyage se prépare et se démêle, et aucun ne révèle à l’autre ou se situe l’asile. Ils partent tous à la même heur, tous pour un seul but : l’havre
L’oiseau migrateur est parfaitement déployé, formant un dessin particulier, des signes que nous pouvons lire attentivement, ou nous pouvons décrypter l’amour en toutes ses formes.
L’oiseau ignore ce que le certain est pour l’incertain, leur bonheur se multiple à nombre de leur multiple évasion. Par extension d’un monde unique, un monde dilatant et infini.
Les éléments se cohérent après une longue période de pluie, un paysage s’épanouit en se nourrissant de la terre.
L’hirondelle est l’oiseau le plus connu de tous les oiseaux migrateurs, souvent on l’évoque pour les voyages lointains, ils tergiversent l’automne pour chercher le printemps, soumis à la gravité, ils volent en libérant l’envergure de ses ails, les faire monter et descendre, baisser et remonter, l’équilibre totale de la vie. Un lyrisme tout juste au dessus de nos regards.
Bien que ses ails montent et descendent ; une voix me dit c’est en baissant le bras et la relevant que nous volions jusqu’à replier nos ails et se laisser aller, tel est le mystère de la vie
Et si aujourd’hui j’ai décidé d’écrire ce texte, c’est à l’honneur de ma Tante qui m’a fait découvert le secret de la matinée, ou nous embrassons la vie pendant que d’autre la perdait.
On touche l’air qui venait de cette brise matinale qui de par nature nous motive, nous livre entièrement au bonheur.
J’étudie chaque matin l’aérodynamique de ces simples oisillons qui de par magie nous offrait une certaine science éternelle.
ALLAH dit : Sourate du Pouvoir (Al-Mulk) 19
N'ont-ils pas vu les oiseaux au-dessus d'eux, déployant et repliant leurs ailes tour à tour? Seul le Tout Miséricordieux les soutient. Car Il est sur toute chose, Clairvoyant
Je suis une dilettante de l’art de voler, fasciné par cette force qui m’assure certaines choses. Ce bon fonctionnement de la vie. La concorde qui est une loi. Nous y contribuons certains facteurs pour en comprendre et remédier nos lacunes dans la vie.

train 14 08 2015





Ce jour là, j’ai pris la décision de prendre le train, et d’aller rencontrer celui que j’ai tant attendu, tant aimé. C’était comme aller vers l’utopie de mon rêve le plus recherché.
Alors que je me suis assise dans mon siège, j’ai pris un grand souffle d’air, le laisser pénétrer jusqu’à ma poitrine, la purifier de l’amour qui circulait autour de moi. J’étais dans un autre monde, je ne me suis pas rendu compte de ce voyage qui va me mener nulle part ailleurs que vers l’inconnu.
J’avais pris un train qui s’arrêtait dans toutes les gares, une foule descendait et d’autre remontait avec leurs valises remplies de charges. Beaucoup semble attendre un rêve qui n’a point de repère, le chercher ?  Ce n’était plus évident, non plus.
Le train se promène sur la terre ferme, des arbres autour que les oiseaux y habitent. des rivières stagnés de souvenirs se maintiennent jusqu’à disparaître de mon regard. Cette vue panoramique qui se défile me cajole et me somnole.  Je ferme les yeux à l’instant à écouter le rythme du train qui m’assoupie en restant éveillé.
« Shape of my heart » de Sting, c’est la chanson qui m’accompagnait harmonieusement dans ma rêverie et mon voyage.
 Le train semble suspendu dans le temps et l’espace, à vitesse constante, il devient immobile, et dans cette mobilité pure, l’espace se retient et lance le temps en pleins vitesse, seul, nous les voyageurs face à nous même, nos corps attaché au train, mais nos âmes totalement ailleurs.
Et pour ne pas compter les minutes restantes, je déployais mes ailes, en fuite vers le ciel. Je volais en toute ampleur. J’imaginais ma rencontre avec Lui, un amour pur et dynamique. Un mélange de parfum et de sueur, fort mais bon à respirer. Pauvre moi. J’oubli que je suis encore dans le train. Je me réveille soudainement. On est déjà arrivée ? Oui c’est bien la gare de lyon.
 Je descends toute confiante. Dans le brouillard de la foule, je plonge et je m’évapore. Je traverse les dunes des voyageurs avec leurs bagages bien serrés. Les gens couraient pour rattraper leur train, D’autre s’allongeaient et attendaient. Je faisais partie de cette dernière catégorie, je me suis assise devant un kiosque, je me suis mise à l’attendre.
    Fatiguée et lassée d’attendre, je le voyais venir vers moi avec un sourire béant, ses bras m’enveloppent de tendresse. Hélas !
Ma souffrance augmente, ma peine devient une vraie peine, je ne sais quel nom dois-je lui donner, personne ne pourra comprendre au monde ce que cette rencontre représente pour moi.
On se tient la main, et on va à l’exploration de la ville fantôme. Paris qui réunie deux tourtereaux, qui se baladent dans ses grandes ruelles, on devient deux êtres complice, nous qui nous sommes ennemis ; l’amour n’est qu’un amour perdu qui s’amalgame avec la brise matinale.
La pluie tombe à corde, douce et consolatrice. On court à la recherche d’un abri. On se met sous un arbre. Et on se parle sans se regarder vraiment, j’ai préféré garder ma distance pour éviter de voir à ma place un visage étranger. Une autre fille qui l’ensorceler. C’est vrai que entre nous nous ne pouvons vraiment ce confier certaines choses.
Des fois la vie nous loue des surprises qui comme une lampe s’allume dans le ténèbre. Cependant auprès de lui, je ressentais le bonheur alors que nous marchions ensemble dans le spectre de l’amour.
Il est 18h, je dois reprendre le train, on est parti en courant vers la gare. La panique et le stresse de rater le train ne semble pas marrant. Je suis arrivée à l’heure. Ouf.

Des amoureux qui se quittent et s’embrassent, des pleurs, et des adieux. Et nous deux en pleins milieu. On se regardait sans rien dire. On s’est penché nos lèvres pour s’embrasser. Puis on a reculé timidement. Jusqu’à ce que je me suis jetée sur lui. Et je l’ai embrassé tendrement. Adieu. 

vendredi 15 mai 2015

lettre d'adieu de Françoise Sagan













Puisque nous ne nous aimons plus, puisque tu ne m'aimes plus en tout cas, je dois prendre des dispositions pour les funérailles de notre amour. Après cette longue nuit, chuchotante, et étincelante, et sombre que fut notre amour, arrive enfin le jour de ta liberté.


C'est alors que moi, restant seule propriétaire de cet amour sans raison, sans but et sans conséquence, comme tout amour digne de ce nom, moi propriétaire cupide, hélas, qui avais placé cet amour en viager - le croyant éternel puisque te croyant amoureux -, c'est alors que je décide, n'étant saine ni de corps ni d'esprit, et fière de ne pas l'être, je te lègue :


Le café où nous nous sommes rencontrés. Il y avait Richard avec moi et Jean avec toi, ou le contraire. Au coin de la rue d'Assas et de la rue de Seine, nous nous sommes vus, évalués et plu. Tu m'as dit : « Je vous connais sans vous connaître. Pourquoi riez-vous ? » Et je te répondis que je riais de cette phrase idiote. Après, tu me regardais, l'air penché ; et mystérieux, croyais-tu. Que vous êtes bêtes, vous, les hommes, et attendrissants à force ! […]


Ils partirent, Richard et Jean, nous laissant là. Tu pris ma main ou je pris la tienne. Je ne sais pas la suite. L'amour, c'est tellement ordinaire. Je passe sur la nuit.


Beau, tu étais beau,


Derrière toi bougeait le rideau


Fleuri de la maison de passe


Tu me disais « Pourquoi pas avant ? Pourquoi jusque-là ? Pourquoi ce vent ? »


Passons. Il faut passer ; j'ai tant de choses à te léguer. La première maison, ce n'était rien. Nous n'habitions nulle part, nous habitions la nuit. A force d'amour, de cris et d'insomnies, nous devenions phosphorescents de corps, exsangues. Je devenais femme vestale. Des cigarettes abandonnées brûlaient doucement, comme moi, dans la nuit, sans s'éteindre. Tiens, je te lègue ça : un de ces mégots si longs, si écrasés, si significatifs. Te voilà bien loti : un café triste et un mégot. Je cherche des traces et je trouve des symboles. Je te hais. Comme toi, à l'époque, par moments, tu me haïssais. […]






Jaloux, oui, tu l'étais. Je te donne les lettres que tu as lues en douce, que tu n'as pas voulu détruire, par orgueil, par virilité, par bêtise, et que tu savais être là. Et moi, qui savais que tu savais, je n'osais plus, non plus, les jeter. Il y a un instant de l'amour, inévitable, où le pur instinct le plus pur devient mélodramatique ; et nous étions si convenables… Convenables, quel blasphème ! Convenables, que dis-je. Je n'en peux plus de tous tes airs d'homme. J'aimais l'enfant en toi, et le mâle et le vieillard possible. Pas cette figurine. […]


Et puis l'imaginaire. Tu te rappelles ce dessin que nous avions tracé ensemble, un soir triste, sur un double papier et sans nous consulter ? C'était le même. Oh oui, je te le jure, nous nous sommes aimés. Deux lits de fer sur une plage. Deux têtes, l'une couleur de paille, l'autre, de fer. Deux corps au-dessus de la mer interdite léchant les pieds du lit. Tu avais acheté un pick-up. J'ignore quel disque tu y mettais. Moi, mon seul air, mon grand air, c'était ta voix, ta voix disant, « je t'aime ». Toi, tu avais dû prévoir du Mozart. Les hommes stylisent volontiers tandis que leurs femmes hurlent silencieusement à la lune. A ce sujet, tu avais oublié le soleil sur ton dessin ; jaune poussif, jaune poussin, jaune possédé, il éclairait le mien de ses rayons trop crus.


Tant que j'y suis, je te lègue ces mots embrouillés, confus, mortels, grâce auxquels tu m'expliquais tes absences. Je te lègue les « Rendez-vous d'affaires, démarches indispensables, contretemps fâcheux ». Ah, si tu savais, si tu avais su à quel point ces contre-temps s'appelaient « contre-amour », et ces démarches « férocités ». Je te lègue aussi les « Tu ne t'es pas ennuyée ? », les « Je suis désolé » qui suivaient ces contretemps. Oui, je m'étais ennuyée, non, j'étais plus que désolée. Je feignais de dormir. Je te lègue les draps où tu te réfugiais si soucieux, toi si bohème, de ne pas les secouer. Tu dormais. J'attendais que tu dormes pour ouvrir mes paupières. Le jour cru de mon amour m'obligeait à de silencieux incendies, des plaies, des escarres d'insomnie. Non, je ne te lègue pas ces aubes maladroites, rythmées par des cils clos du même effroi. Je te lègue, puisque tu es un homme, les honteux bandages dont tu entouras mes poignets, le soir où je jouai à mourir. Tu penchais la tête, tu tremblais, tu disais « Le sang est rouge à tes poignets, et tes bras sont raides. Il faudrait te reposer, et puis que l'on s'aide. » C'était un cri sincère ou pas, mais un cri ne veut rien dire de plus qu'un sourire. Il y a des sourires si las qu'ils vous feraient gémir et des cris comme des coups.




Et puis, mon amour, je crois qu'il me reste à te léguer ces mots si lourds d'électricité. Tu me disais « Tu ne dors pas, tu veilles, tu ne peux pas rêver. Le sommeil est un miel qu'on ne peut refuser. Tout cela n'est qu'un rôle. Je veux te voir dormir. » Tu avais raison, tu étais raisonnable, moi pas. Mais qui a raison, là, dans ce domaine ? Je te laisse la raison, la justification, la morale, la fin de notre histoire, son explication. Pour moi, il n'y en a pas, il n'y a jamais eu d'explication au fait terrifiant que je t'aime. Ni, non plus, pas du tout, mais pas du tout à ce que cela prenne fin. Et nous y sommes…


Ah, j'oubliais les coquillages. Tu te souviens de ces coquillages ? Parce que tu m'en voulais ; de quoi ? De cette plaie ouverte qui était notre passion, comme je t'en voulais moi-même. Nous nous étions jetés alors sur ces coquillages lugubres dont nous avions couvert nos oreilles pour ne plus nous entendre, pour ne plus entendre, en fait, le ressac de la mer, le ressac de l'amour et nos voix trop haut perchées tentant de surmonter le vent. Ces coquillages, donc, sont restés là, sur place, ou rejetés par nos mains puissantes et périssables lorsque nous avons admis ensemble, à force de nous voir devenus aveugles, sourds-muets et tristes, qu'ils étaient ridicules. Je te lègue ces coquillages. Ils sont sur la plage, ils t'attendent. C'est un beau cadeau que je te fais là. J'irai bien moi-même sur cette plage où il plut tant, où nous nous plûmes si peu, où rien n'allait plus.


Je ne te lègue plus rien. Tu le sais, il n'y a rien d'autre à léguer, rien de compréhensible, rien d'humain ; surtout rien d'humain, parce que moi, je t'aime encore, mais cela, je ne te le lègue pas. Je te le promets : je ne veux pas te revoir.